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Publié le
14 nov. 2013
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Le Népal déçu par le goût de ses dirigeants maoïstes pour le luxe

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AFP
Publié le
14 nov. 2013

KATMANDOU, 14 nov 2013 (AFP) - En mettant fin à la monarchie et en installant un gouvernement maoïste en 2008, les Népalais n'avaient pas prévu que, cinq ans plus tard, les anciens guérilleros seraient sous le feu des critiques pour leur train de vie somptuaire.

Commentateurs et anciens proches des rebelles estiment que les principaux dirigeants maoïstes ont troqué leurs idéaux révolutionnaires pour un quotidien doré, alimenté par l'argent de la corruption, les critiques les plus sévères visant "Prachanda", nom de guerre du président de leur parti, Pushpa Kamal Dahal.

Dans un pays dévasté par une décennie de guerre, les maoïstes avaient promis en 2008 un changement social, de la croissance et une paix durable mais aucune des coalitions qui se sont succédées au pouvoir n'est parvenue à stabiliser le pays.

Pendant ce temps, les maoïstes se sont divisés, l'un de leurs partis menacant désormais de troubler les élections législatives prévues mardi.

Ancien combattant, Bishnu Pariyar a pris les armes à l'âge de 14 ans et est devenu un proche de Prachanda à 22 ans après avoir échappé plusieurs fois à la mort.

Peu après avoir commencé à cotoyer le chef, Paiyar entrevoit l'amour de Prachanda pour les marques de luxe et le whisky importé.

"Sa famille adore dépenser, que ce soit Prachanda lui-même pour des montres rolex ou du gel coiffant, sa femme qui achète des saris à longueur de journée ou son fils Prakash, qui ne pense qu'à changer son portable toutes les deux semaines", raconte Pariyar à l'AFP.

Les premières critiques visant le train de vie de Prachanda sont apparues en janvier 2012 quand il décide de louer une demeure de 15 pièces à Katmandou, qu'il occupe toujours malgré sa promesse de la quitter. La maison comprend un parking de plus de 10 places, un édifice pouvant abriter 70 gardes et une salle de tennis de table.

Au Népal, l'information a beaucoup irrité dans un pays où un quart de la population vit avec moins de 1,25 dollar par jour, selon la Banque mondiale.

Un leader giflé en public

Deux mois après, un autre scandale éclate quand le gouvernement maoïste a reconnu avoir offert 250.000 dollars au fils de Prachanda pour escalader l'Everest.

Et en avril, des heurts sont survenus dans un camp d'anciens soldats maoïstes contrôlé par l'Onu, les soldats accusant le parti de leur voler de l'argent.

Enfin en novembre 2012, pour exprimer son courroux, un ancien chef maoïste, Padam Kunwar, gifle en public Prachanda et devient un héros.

"Je continue de lire ce qui se dit sur lui et son style de vie. Pendant ce temps, ma famille a tout perdu dans la guerre", dit Kunwar à l'AFP.

Frappé et arrêté après la gifle, Kunwar obtient le soutien de nombreux Népalais dans la rue ou sur internet.

Malgré la déception provoquée par la stagnation du niveau de vie et en dépit de l'indécision des électeurs, les maoïstes se disent confiants sur leur capacité à obtenir une majorité qui pourrait ramener Prachanda au pouvoir. Le dirigeant a conduit une coalition gouvernementale d'août 2008 à mai 2009.

Pour le parti maoïste, les critiques sur le train de vie de ses dirigeants ne sont qu'une campagne pour les décrédibiliser.

"Les accusations selon lesquelles nous aurions oublié nos idéaux sont fausses, elles sont répandues par nos ennemis", déclare un porte-parole du parti, Agni Sapkota.

"Nous ne renoncerons jamais à combattre pour le Népal".

Pour leurs anciens alliés, les maoïstes se sont égarés dans une culture de népotisme.

"La façon dont le parti fonctionne, les dirigeants qui contrôlent tous les fonds et les postes de direction: il n'y a aucune transparence, il s'agit uniquement d'une autocratie", dit Mumaram Khanal, ancien membre du comité central du parti à l'AFP.

amu/ef/jr

Par Ammu KANNAMPILLY

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