Le créateur Gustavo Lins ouvre sa première boutique en propre 

Auteur :

Chenu Alexis

Publié le
10 déc. 2014

Plutôt discret jusqu’à présent, le créateur brésilien installé à Paris Gustavo Lins ajoute à ses ateliers de la rue Vieille-du-Temple, une boutique de 100m² à l’architecture étonnante, grand loft maculé de blanc, jouant sur les lignes et les courbes, et percé d’une série d’arcs arrondis menant à un deuxième espace, avec salon d’essayage rond et voilé de blanc.

10 ans après le lancement de sa marque Atelier Gustavolins, celui qui fut modéliste pour Kenzo, Jean Paul Gaultier, John Galliano et Louis Vuitton, et devenu membre permanent de la Chambre Syndicale de la  Haute Couture (depuis 2011), s’est associé en décembre 2013 à Olivier Ceccarelli, désormais président de la société, remarqué notamment à la direction de la stratégie et du développement de l’Occitane, et venu renforcer la notoriété et le développement de la marque.

Actuellement distribué dans une quinzaine de multimarques pointus dans le monde – Stijl à Bruxelles, Why are you here ? à Osaka, le récent Moistore à Barcelone –, le prêt-à-porter luxe de Gustavo Lins s’expose désormais dans le Marais, la ligne femme occupant le premier espace, l’homme s’exposant sous les arcs, les robes de soirée et fourrures dans le second espace.

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Un vestiaire à l’architecture sensuelle, marqué par la fluidité des volumes, par la force des lignes et du confort, s’inspirant notamment des formes du kimono - pièce phare du couturier dont la forme en T inversé lui fait « associer la géométrie du corps à celle du vêtement » -, voire même des tenues de samouraï, pour produire ses collections.

Fabriqués entièrement en France et à Paris en partie, les vêtements de Gustavo Lins, tous produits à partir de matériaux nobles - laine, soie, crêpe de soie, flanelle, cachemire… - manient tous la culture du détail, de la veste cavalière aux bordures cuir en passant par la robe papillon et son étole à porter de mille et une façons, manteau-boule aux cols évasifs et mailles oversize.

En face du salon-bulle d’essayage, sont présentées quelques pièces d’exception, fourrures à la doublure en soie imprimée à la main, poncho en vison ou robes de soirée brodées par Lesage.

A noter qu’en parallèle, Gustavo Lins continue à collaborer à la marque Petit H d'Hermès et sa collection d’accessoires, et auprès de la Manufacture de Sèvres.