Auteur :
Emilie-Alice Fabrizi
Emilie-Alice Fabrizi
Publié le
6 janv. 2011
6 janv. 2011
Le d&a gonfle son offre
Auteur :
Emilie-Alice Fabrizi
Emilie-Alice Fabrizi
Publié le
6 janv. 2011
6 janv. 2011
Très bien accueilli en octobre dernier tant par les acheteurs que la presse, le salon d&a a donc choisi de doubler ses prises. Ainsi, on le retrouvera à la Galerie Nikki Diana Marquardt (5 au 8 mars), rue de Turenne, où s’était tenue la première session, et l’Espace des Blancs-Manteaux (4 au 6 mars), pas très loin.
D&A à la galerie Nikki Diana Marquardt en octobre dernier |
Au total ce sont 10 000 m² de surface d’exposition qui sont attendus pour "présenter la création américaine à Paris". Rappelons que le d&a est un salon né en 1997 à Los Angeles sous l’impulsion de Barbara Kramer et Ed Mandelbaum. Du grand "showroom", d&a est devenu un rendez-vous des professionnels américains, à Los Angeles et New York. Aujourd’hui, près de 1 000 marques américaines en sont "membres" et c’est le seul salon affilié au CFDA.
Ainsi, après un premier contact parisien, les organisateurs ont choisi de doubler la mise. L’ensemble voulu dans le même esprit de "loft new yorkais" qui a su séduire le visitorat. En clair, pas de surcharge, ni de surenchère de marques, ni de froides allées rectilignes. En octobre dernier, Barbara Kramer, cofondatrice du salon nous expliquait l’ambiance: "Pas question de créer une concurrence entre les marques. Elles doivent être présentées de manière à mettre en valeur un lifestyle." La plupart de la trentaine de labels présentés en octobre travaillaient depuis plusieurs saisons déjà avec le d&a, elles ont quasiment toutes renouvelé leur participation pour mars.
d&a à la galerie Nikki Diana Marquardt en octobre dernier |
Le nouvel espace, qui accueillera une quarantaine de marques, permet également aux organisateurs de présenter sur le marché français des marques "engagées" qu’ils soutiennent aux Etats-Unis: dont Toms Shoes qui pour chaque paire de chaussures de la marque vendue, une est donnée à un enfant d’Argentine dans le besoin, Feed project dont les bénéfices des ventes de produits estampillés Feed sont en partie reversés à une association de lutte contre la faim, Falling Whistles qui vend des sifflets pour dénoncer les enfants-soldats du Congo.
Enfin, la montée en puissance d’une offre éthique et responsable outre-Atlantique s’est traduite par la création de "green room" sur les salons américains. Concrètement, un espace est dédié aux marques éco-responsables dont le taux d’engagement est indiqué par une feuille verte sur son stand. L’idée, permettre aux acheteurs d’être rapidement renseignés. Et les organisateurs d’ajouter que "les salons deviennent de plus en plus vert." Une "green room" tricolore est attendue en mars prochain.
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