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Publié le
21 sept. 2006
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Le géant du diamant Alrosa appelé à devenir le champion minier Russe

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AFP
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21 sept. 2006


Diamants taillés
MIRNY (Russie), 21 sept 2006 (AFP) - Le Kremlin, qui est en train de renforcer son contrôle sur Alrosa, deuxième producteur mondial de diamant, devrait transformer ce groupe longtemps très secret en un nouveau champion minier russe, qui extraira aussi des hydrocarbures et des métaux.

Alrosa, "une compagnie d'importance stratégique" et "l'une des sociétés les plus fermées, va devenir à terme ouverte et publique", promettait en février le ministre russe des Finances Alexeï Koudrine, qui est aussi le président du conseil d'administration du groupe.

L'Etat russe veut achever la réorganisation de la compagnie, consolider autour de ce noyau d'autres actifs miniers et s'en servir comme instrument d'expansion économique de la Russie jusqu'en Afrique.

"Il y a eu un décret présidentiel selon lequel l'Etat doit obtenir 50 % (de l'actionnariat) de la compagnie, cela devrait être fait avant la fin de l'année", a assuré cette semaine le Pdg d'Alrosa Alexandre Nitchiporouk, au cours d'une visite en Iakoutie (Sibérie orientale), où sont situées la plupart des mines de diamants du groupe.

L'Etat russe détient aujourd'hui 37 % de la compagnie, la banque publique Vnechtorgbank vient de racheter une part de 10 %, mais Moscou rencontre une farouche opposition de la part des autorités régionales de Iakoutie pour encore augmenter son contrôle.

Les Iakoutes ne veulent pas voir diminuer leur part de 40 % dans la compagnie, qui leur avait été cédée par un décret - resté à l'époque secret - du président Boris Eltsine et qui renforcerait leur dépendance économique vis-à-vis de Moscou.

Ces projets participent de la stratégie du Kremlin de rétablir son contrôle sur les secteurs stratégiques de l'économie russe, comme les hydrocarbures, dont des pans entiers avaient été cédés à une poignée d'oligarques dans les années 1990 ou à une administration régionale dans le cas d'Alrosa.

Alrosa devrait devenir un "avant-poste pour consolider les actifs de l'Etat en Iakoutie", la région la plus vaste de Russie, très riche en matières premières, et s'imposer à terme comme "un champion minier", observe Alexandre Koudrine, analyste de la société d'investissement Troïka Dialog.

Alrosa, qui vient d'acheter la moitié de la compagnie d'hydrocarbures russe Sakhaneftegaz, envisage aussi d'extraire du pétrole en Angola, lorgne la mine de charbon Elgaougol (Iakoutie), et voudrait acquérir des gisements d'or en Russie.

Elle participe déjà à l'exploitation de la mine de diamants de Catoca en Angola et voudrait développer des projets similaires en République démocratique du Congo (RDC) et Guinée Conakry, a ajouté M. Nitchiporouk.

Si Alrosa confirme ces ambitieux projets "il est très probable qu'elle décide à terme d'entrer en Bourse" pour attirer les capitaux nécessaires, souligne l'analyste Alexandre Koudrine.

Pendant la période soviétique, les diamants russes étaient vendus exclusivement sur le marché intérieur et au géant sud-africain De Beers avec qui Alrosa avait un accord d'exclusivité.

Le groupe, qui compte pour 25 % de la production mondiale de diamants bruts, vend encore 24 % de sa production au sud-africain De Beers mais commence parallèlement à développer son propre réseau de distribution.

Il y est d'autant plus contraint que les autorités européennes de la concurrence voient d'un mauvais oeil cette entente et ont demandé aux deux géants du diamant d'y mettre fin d'ici 2009.

Le groupe minier a ouvert ses propres bureaux à Hong Kong, Anvers, Genève, New York, Londres et en Israël et veut développer sa marque pour être reconnu sur les marchés internationaux, à l'instar de l'omniprésent De Beers.

Le géant russe a vendu pour 3,4 milliards de dollars de diamants l'an passé, ce qui représente entre 30 et 33 millions de carats selon son PDG, pour un bénéfice net de 550 milliards de dollars.

Alrosa a l'objectif de dégager un bénéfice similaire cette année malgré une conjoncture plus défavorable, en raison d'une hausse des stocks mondiaux de diamants bruts.

Par Lucie GODEAU

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