Auchan a plutôt bien terminé l’année 2010. Le distributeur d’origine alimentaire a enregistré une progression de 7,1% de son chiffre d’affaires, à 42,5 milliards d’euros. La croissance est de +4,9% hors essence, à changes constants.

Le rayon habillement d'Auchan Vélizy - Photo: Pixel Formula

La croissance a été de 3% en France, de 1,1% pour les autres pays d'Europe occidentale et de 22,7% dans les pays d’Europe centrale et de l’Est, et en Asie (Chine, Taïwan). Sur ce continent, le distributeur a franchi les 200 hypermarchés l’an dernier. L’Hexagone pèse aujourd’hui 46% de l’activité totale, les pays d’Europe occidentale hors France et les pays d’Europe centrale, de l’Est et d’Asie étant à égalité. Le chiffre d’affaires des hypermarchés a progressé globalement de 7,9%, à 34,2 milliards d’euros. A changes constants et hors essence, la hausse a atteint 5,3%. En France même, toujours hors essence et à magasins comparables, l’évolution a été de +0,8%.

La branche Immochan a enregistré une progression de 7,1% de ses revenus, à 486 millions d’euros. Certes, cette croissance est due essentiellement à l’ouverture de nouveaux centres commerciaux. La société en gère aujourd’hui 312. Sur 2010, le taux d’occupation s’est amélioré avec une part des vacants passée de 4,8% fin 2009 à 3,4% fin 2010.
L’Ebitda s’est monté à 2,5 milliards d’euros, en croissance de 7,1%. Le résultat d’exploitation courant a lui atteint 1,3 milliard d’euros, en croissance de 2,1%. Enfin le résultat net part du groupe, de 705 millions d’euros, a crû de +6,7%. Le groupe a certes moins investi. Les investissements ont ainsi baissé de 1,38 milliard d’euros, en baisse de 9,8%. Ils se sont répartis à 36% sur la France, 21% dans les autres pays d’Europe occidentale mais 43% dans les pays d’Europe centrale et de l’Est et en Asie. Le niveau d'endettement a, lui, bien chuté, de 19,5%, pour s’établir à 2,3 milliards d’euros. Celui-ci représente désormais 27,1% des capitaux propres contre 36,6% en 2009.

Sur 2011, le groupe de distribution table sur une faible croissance dans la zone Euro. Mais des progressions forte en Russie et en Chine.