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18 juil. 2022
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Le groupe Mado, en liquidation, voit deux de ses marques reprises par l'entreprise Univertex

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18 juil. 2022

Le groupe d'habillement féminin Mado, implanté à Neaux (Loire), avait reçu deux offres de reprise suite à son placement en liquidation judiciaire en juin 2022. Vendredi 15 juillet, le tribunal de commerce de Roanne s'est prononcé en faveur du dossier défendu par la société Univertex de Bourg-lès-Valence (Drôme), qui ne concerne que deux marques secondaires, Minsk et CBK. Seuls 8 des 76 salariés sont conservés, essentiellement des commerciaux.


Mado et les autres - Facebook


L'autre proposition de reprise, formulée par la société Avona, n'a pas été retenue. En effet, la juridiction déclare dans son jugement, dont l'AFP a obtenu copie, que cette offre était "irrecevable car soumise à deux conditions suspensives non levées".

Sébastien Pagani, dirigeant d'Avona, basée à Gleizé (Rhône), a exprimé sa "grande déception" concernant cette "décision inattendue car nous avions levé" mercredi "nos conditions suspensives relatives à la date de la fermeture des magasins non repris et celle qui concernait les modalités de reprise du siège".

Le chef d'entreprise, qui proposait de conserver 34 des 76 derniers salariés, a indiqué qu'il allait désormais s'efforcer de racheter auprès du liquidateur les marques "Mado Sister" et "Mado et les autres", ainsi que les stocks d'articles correspondants pour lesquels il était le seul candidat déclaré.

Créée en 1992, le groupe Mado comptait en 2015 près de 200 employés. Une partie des 76 derniers salariés travaillaient au sein des 34 boutiques en propre de l'enseigne de prêt-à-porter féminin Mado et les autres.

(Avec AFP)

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