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Publié le
3 oct. 2012
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Le groupe Galeries Lafayette intéressé par Sandro-Maje-Claudie Pierlot

Publié le
3 oct. 2012

Depuis le week-end dernier, suite à l’annonce par le Journal du Dimanche de la mise en vente de SMCP, qui regroupe les marques Sandro, Maje et Claudie Pierlot, c’est silence radio dans les sociétés concernées. Chez SMCP bien sûr, où les dirigeants sont aux abonnés absents… Ou en réunion. De même chez L Capital et Florac, les deux fonds majoritaires à 51% depuis septembre 2010, et aussi chez La Compagnie Financière Edmond de Rothschild, présidée par Laurence Danon, qui n’entend pas commenter. Une des deux banques d'affaires chargées avec J.P. Morgan de porter le dossier.

Un point de vente Sandro. Photo Pixel Formula

Le silence vaut sans nul doute acceptation avec un scénario équivalent à celui qui s’était déroulé lors de l’entrée de L Capital et Florac dans cet ensemble. A l’époque Frédéric Biousse, dirigeant de Sandro-Maje et ancien directeur général de Comptoir des Cotonniers, avait nié toute envie d’ouverture du capital. Et cela dès les premiers mois de 2010. Il aura fallu attendre le deuxième semestre pour l’annonce officielle de la prise de participation majoritaire de la part de L capital et Florac.

Deux grandes questions se posent depuis le week-end dernier. Pourquoi SMCP est-il à vendre alors que les deux fonds au capital sont entrés il y a moins de deux ans et que l’entreprise a relevé à longueur d’interviews ses succès? Et qui pourrait reprendre?

Si les dirigeants de SMCP ne commentent pas, les observateurs et acteurs du métier que nous avons pu interroger ne sont pas avares de remarques. Il serait par exemple connu que Frédéric Biousse et Elie Kouby, venus tous deux de chez Comptoir des Cotonniers, ont été impressionnés par la qualité financière de la transaction réalisée par Tony Elicha, fondateur de la marque, quand il a cédé son entreprise au groupe japonais Fast Retailing. A tel point que, depuis de nombreux mois et même déjà à la fin de l’an dernier, selon même l’interne de SMCP, Frédéric Biousse ne cachait pas sa volonté de prendre du recul. Quand on sait que, depuis de nombreuses années, Elie Kouby et lui fonctionnent en tandem…

Il faut noter aussi que l’entreprise a fortement progressé au fil des dernières années, soutenue par la progression sur nombre de marchés, en France et à l’étranger, des marques contemporaines, se situant juste en dessous des griffes de luxe. Le Journal du Dimanche évoquait ainsi un chiffre d’affaires de plus de 300 millions d’euros pour SMCP en 2011. Avec une progression de 40% de l’activité. Selon d’autres chiffres, publiés par FashionMag.com, le chiffre d’affaires en 2011 se serait monté à 290 millions d’euros. Et SMCP tablait sur 360 millions en 2012. Lors de l’entrée au capital de L Capital et Florac, le chiffre cité, donc pour 2010, était de 180 millions d’euros se répartissant à parts égales pour Sandro et Maje (80 millions chacun) et le reste pour Claudie Pierlot, qui venait d’être rachetée.
Selon nos informations, et comment pourrait-il en être autrement du fait de la situation économique ?, la croissance de l’entreprise s’est ralentie malgré les nombreux investissements réalisés en ouvertures de points de vente notamment grâce à l’apport financier des fonds.

A noter que l’entreprise avait aussi renforcé ses équipes de direction récemment. Non sans quelques couacs. Selon nos informations par exemple, Christophe Picou-Laporte, vice-président en charge du retail chez Baccarat après être passé par Chanel, qui avait pris la direction de Maje début mars dernier, n’est plus dans la société et n’a pas à ce jour été remplacé.

A un moment, où le choix de l’export s’avère déterminant, les dirigeants historiques ont pu penser qu’il était l’heure de passer le relais à d’autres.

Philippe Houzé: "Les Galeries Lafayette doivent devenir n°1 sur le prêt-à-porter". Photo Pixel Formula

Mais à qui ? Sans nul doute, nombre de candidats à la reprise ont été approchés ou se sont eux-mêmes montrés intéressés au dossier. A tel point que la fuite sur la mise en vente de SMCP est aussi une bonne publicité pour attirer ceux qui ont les moyens de s’intéresser à cette entreprise phare du textile français. Selon le Journal du Dimanche, les vendeurs espèrent tirer de la cession un montant équivalent à 12 fois l’excédent brut d’exploitation.

Alors qui? Selon nos informations, le groupe Galeries Lafayette s’intéresserait de près à l’affaire. D’abord, parce que Philippe Houzé, son président, a plusieurs fois publiquement annoncé ces derniers mois être candidat à des acquisitions dans les accessoires ou les marques de mode. Le groupe de grands magasins a d’ailleurs récemment (en guise d’entraînement? ) repris la chaîne de bijouterie Didier Guérin.

Ce n’est d’ailleurs pas la première marque qui intéresserait le groupe, toujours selon nos informations. Les Galeries Lafayette auraient regardé de près le dossier Gérard Darel quand la marque a cherché à ouvrir son capital il y a quatre ans. Mais la société de grands magasins aurait trouvé trop élevé le coût d’acquisition. C’est Advent International qui a acquis la majorité du capital de l’entreprise pour 300 millions d’euros.

Aujourd’hui toutefois, les Galeries Lafayette sont en cours de cession de leur part dans Monoprix et ont mis en vente leur part dans LaSer. Comme le disait récemment Philippe Houzé, "nous avons les moyens de regarder de nombreuses opportunités".

De plus, l’enseigne de grands magasins et SMCP se connaissent très bien. Les marques de SMCP, au premier chef Sandro et Maje, sont présentes dans de nombreuses unités des Galeries Lafayette. Frédéric Biousse lui-même est bien connu des dirigeants de l’entreprise de distribution puisque, avant Comptoir des Cotonniers, il exerçait au Printemps… comme collaborateur de Laurence Danon.

Reste à attendre évidemment le résultat des approches réalisées par les banques d’affaires la Compagnie financière Edmond de Rotschild et J.P. Morgan.

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