Le groupe Printemps recrute Maud Funaro comme directrice de la transformation

Auteur :

Marion Deslandes

Olivier Guyot

Publié le
8 mars 2021

En cours de restructuration, le groupe Printemps remodèle son organigramme pour réussir sa relance. Son président depuis octobre 2020, Jean-Marc Bellaiche, s’entoure aujourd’hui de Maud Funaro à la direction de la transformation de l’entreprise. Elle intègre du même coup le comité de direction du groupe Printemps.

Diplômée d’HEC, de Science Po, de l’ENSAE et de la London School of Economics, Maud Funaro possède quinze ans d’expérience en stratégie et transformation digitale orientée client, dans les secteurs retail et luxe. Au début de sa carrière, elle a d’abord œuvré dans l’enseignement et la recherche en économie, avant de travailler entre 2005 et 2010 pour le Trésor à Bercy, notamment en qualité de rapporteur permanent à l’Autorité de la concurrence, en charge, entre autres, des sujets retail.

Elle passe ensuite quatre années au sein du cabinet de conseil Boston Consulting Group (BCG), en tant que directrice projet notamment pour les volets luxe et biens de consommation, avant de prendre la direction générale d’une marque de lingerie, Madame Aime (issue du combat des couturières ex-Lejaby) de 2014 à 2016. Depuis cinq ans, elle occupait la position de directrice stratégie, digital et innovation de E.Leclerc.

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Dans sa nouvelle mission au Printemps, Maud Funaro opère le pilotage du "projet de transformation du groupe. Nous avons 15 groupes de travail qui vont avancer dans les prochaines années et elle va être en charge de coordonner ces progrès", expose à FashionNetwork.com Jean-Marc Bellaiche, qui a œuvré par le passé au sein du Boston Consulting Group, où il l’a donc rencontrée.

Le défi est important pour la nouvelle équipe dirigeante. Une première décision a été annoncée en novembre dernier, notamment la fermeture ou la cession de sept des dix-neuf grands magasins du groupe (quatre Printemps et trois Citadium). 428 postes au moins sont menacés. En parallèle, a été mis sur pied un plan stratégique à hauteur de 40 millions d’euros pour les deux à trois ans à venir, afin de "faire du digital et de l’omnicanalité un levier important de croissance, de réinventer l’expérience retail et renforcer la différenciation de l'offre, et de redévelopper le socle de clientèle", précisait le groupe il y a quatre mois.