Scm, la société qui exploite la licence de prêt-à-porter masculin de Carven, vient d’être placée en redressement judiciaire. Celle-ci se voit accorder une période d’observation de six mois.

Collection Carven Homme été 2009

Coup de théâtre chez Carven Homme. Alors que la maison est en plein renouveau, l’activité masculine de la société Scm vient assombrir les perspectives de développement du groupe.

« Nous avons vécu de fortes turbulences ces derniers mois, confie Henri Sebaoun, Pdg de la marque. Aussi, depuis le début du mois, nous travaillons à restructurer le business homme où pour l’instant nous stoppons tout développement ».

Relancée il y a six mois, l’activité masculine avait bénéficié pour l’occasion d’une présentation de ses collections réalisées par un nouveau directeur artistique : Ludovic Alban. Après un accueil très positif, la marque prévoyait alors d’accroître sa présence à l’étranger. Elle compte actuellement cinq boutiques à enseigne (Genève, Lisbonne, Strasbourg, Vélizy 2 et Lille) et 32 corners répartis entre les Galeries Lafayette et le BHV, ainsi que 12 magasins d’usine en France et en Belgique.

Aujourd’hui, changement de plans. Placée en redressement judiciaire, l’activité masculine de Carven s’est vue octroyer une période de d’observation de six mois afin de redresser la barre. Henri Sebaoun évoque la possible fermeture de points de vente.

Pour autant, cela ne remet rien en cause quant au développement du prêt-à-porter féminin de Carven tout récemment relancé. « La femme Carven mène sa propre vie et connait plutôt un bon départ », conclut Henri Sebaoun.