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Publié le
19 janv. 2006
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Le luxe bientôt une niche en Inde

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AFP
Publié le
19 janv. 2006

NEW DELHI, 19 jan 2006 (AFP) - Avec ses multimillionnaires aux allures de nouveaux Russes, sa classe moyenne aisée émergent sur fond de forte croissance, son ouverture graduelle aux modèles de l'Occident, l'Inde se profile comme une niche à venir pour le luxe et les grandes marques commencent se positionner.


Une cliente dans la file d'attente d'une boutique de luxe à Tokyo
Photo : Chantal Stoman

En deux heures, Dee, 41 ans, vient d'acheter deux sacs à main pour plus de 2.000 dollars dans un grand hôtel de Delhi où sont installées des boutiques de luxe comme Vuitton ou Bulgari. "Avant il fallait aller à l'étranger, maintenant il y a tout ici !"

Avec son mari publicitaire, ils ont une grosse cylindrée de marque étrangère, sortent au minimum trois soirs par semaine, voyagent trois fois par an en Occident: ils sont l'archétype de cette clientèle de nouveaux riches développée en Inde parallèlement à la libéralisation économique entamée en 1991 et à une croissance élevée (7,5% prévus cette année).

Dans ce pays, qui compte 250 millions de pauvres sur plus d'un milliard d'habitants, il y a environ 1,2 million de foyers opulents, selon une étude du cabinet McKinsey.

"C'est ce que l'on appelle l'Inde mondiale - une catégorie trois fois plus petite que son équivalente en Chine mais qui s'agrandit de 20% par an. Ces foyers achètent des produits de marque, partent en vacances à l'étranger, ont plusieurs voitures (...) et généralement se comportent comme leurs homologues des pays développés", constate McKinsey.

Les marques de luxe, qui avaient laissé les plus téméraires se casser les dents sur ce marché dans les années 80, l'ont bien compris et accentuent leur positionnement. Il y a deux ans, Porsche débarquait en Inde, l'année dernière, Chanel y faisait son entrée, Gucci commence à y penser.

Le marché du luxe en Inde, estimé à 454 millions de dollars (en hausse de 20% chaque année), pourrait enregistrer une croissance annuelle de 50%, selon le ministre du Commerce Kamal Nath apparu cette semaine à une première conférence sur le luxe à Bombay.

"La situation économique va de mieux en mieux, il y a une nouvelle génération de riches qui s'accroît, les Indiens s'internationalisent, ils sont de plus en plus sensibles au luxe qui définit leur statut. Avant ils n'achetaient que des biens matériels, aujourd'hui ils dépensent davantage pour de l'intangible", explique à l'AFP le PDG de Porsche-Inde, Ashish Chordia.

L'ouverture aux modèles occidentaux parallèlement à l'enrichissement a fait évoluer les mentalités, également au sein d'une nouvelle classe moyenne aisée.

"Il y a constitution d'une classe moyenne aisée et une partie des jeunes ont d'autres aspirations: avec le développement des médias depuis le début des années 90, les gens sont confrontés aux mêmes référents qu'en Europe et aux Etats-Unis, ils ont commencé à sortir le soir, à aller au restaurant. (Dans ce cadre) l'élément de positionnement social est nouveau", constate le directeur général de la filiale Chanel en Inde, Xavier Bertrand.

En 2004, les exportations de parfum français en Inde ont augmenté de 29%. Dans les restaurants des Sheraton, la fréquentation a augmenté de 30 à 35% en dix ans.

"Avant les Indiens économisaient pour leurs enfants. Aujourd'hui, la vie est plus facile, il y a des prêts, ils découvrent ce que c'est d'avoir de l'argent à dépenser", constate C.B. Narang, responsable de la restauration pour Sheraton.

Tous les ingrédients sont donc là. Cependant l'Inde n'est pas encore un "eldorado" du luxe, préviennent les experts. "On en est encore à la période où tout commence", note M. Bertrand.

Deux obstacles majeurs hérités de l'ère protectionniste perdurent: l'interdiction pour les étrangers d'investir dans la distribution de détail et des taxes très élevées (plus de 100% pour les voitures).

Les marques soulignent aussi l'absence de rues commerçantes dignes de ce nom. "Je ne vois d'espaces pour le luxe que dans les hôtels cinq étoiles" ou pour s'implanter "on ne peut avoir une présence superficielle", a expliqué à Bombay le PDG du groupe Zegna, Paolo Zegna, cité par PTI.

Par Deborah PASMANTIER

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