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19 mai 2015
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Le made in Italy table sur une croissance de 5 % en 2015

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19 mai 2015

Le secteur du textile-habillement italien devrait clôturer 2014 sur une croissance de 3,3 % avec un chiffre d’affaires attendu à 52,3 milliards d’euros. « Pour 2015, nous tablons sur une hausse de 5 %, en particulier pour la partie mode, un peu moins pour le textile », indique Gaetano Marzotto, président de Pitti Immagine.

« Cette remontée est due principalement à l’euro, compte tenu que 50 % du made in Italy est acheté dans des devises fortes. A l’exception des Russes qui, du fait de la dévaluation du rouble, préfèrent acheter chez eux », poursuit-il.

Le Made in Italy a le vent en poupe, ici Giorgio Armani, printemps/été 2015 - © PixelFormula


Autre constat, les Chinois riches achètent de plus en plus de biens de luxe en Europe, étant donné que, dans leur pays, ils sont freinés par une politique anti-corruption. Il y a par ailleurs plus de pouvoir d’achat en Europe et l’on assiste à une inversion de tendances avec une reprise de la consommation dans le textile et l’habillement.

De premiers signes positifs se font sentir en ce début d’année en ce qui concerne les ventes de produits italiens au Royaume-Uni et en Allemagne, tandis qu’en France et en Italie, la situation est stable. Selon le président de Pitti Immagine, il y a un retour à la confiance des consommateurs en Europe, et surtout aux Etats-Unis, tandis que la Chine présente encore une situation critique.

Pour les produits made in Italy, le marché est en train d’enregistrer un profond changement à tous les niveaux. « Comme on l’a vu, de nouveaux marchés plus attractifs sont en train d’émerger, notamment en Asie du centre. On assiste aussi à un changement dans les achats des produits masculins. Sont toujours plus prisés le style "smart casual" ou le classique réactualisé », explique Gaetano Marzotto.

Pour ce qui est des canaux de distribution, enfin, ce qui marche en ce moment, selon Gaestano Marzotto, « ce sont les boutiques de très haut niveau, ainsi que les malls en Asie et aux Etats-Unis, et les outlets en Europe. En revanche, les grands magasins et les petites boutiques ont plus de mal », conclut-il.

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