9 597
Fashion Jobs
LTD INTERNATIONAL
Chargée Industrialisation H/F
CDI · PARIS
LTD INTERNATIONAL
Directeur Regional H/F à Paris
CDI · PARIS
SHOWROOM GROUP
Gestionnaire Transport Btoc - H/F
CDI · SAINT-DENIS
SHOWROOM GROUP
Head of Product (H/F)
CDI · SAINT-DENIS
VEEPEE
Préparateurs de Commandes (H/F/x)
CDI · LA BOISSE
CHRISTIAN DIOR
CDI Responsable Développement Achat et Coordination Développement Textile (F/H)
CDI · PARIS
VAN CLEEF & ARPELS
Chef de Projet Retail Expertise (H/F)
CDI · PARIS
VAN CLEEF & ARPELS
Chef d'Atelier Sav (H/F)
CDI · PARIS
DECATHLON
Industrial Traceability Digital Product Manager (F/M/D)
CDI · LILLE
GALERIES LAFAYETTE
Gestionnaire Relations Fournisseurs H/F
CDI ·
BAZARCHIC
Acheteur Bijoux, Montres et Accessoires H/F
CDI · GENNEVILLIERS
GALERIES LAFAYETTE
Responsable Secteur Caisse H/F
CDI · STRASBOURG
GALERIES LAFAYETTE
Responsable Secteur Technique et Maintenance H/F
CDI · STRASBOURG
GALERIES LAFAYETTE
Responsable de Développement Commercial H/F- France
CDI ·
GALERIES LAFAYETTE
Responsable Sécurité Adjoint H/F
CDI ·
GALERIES LAFAYETTE
Responsable Ressources Humaines H/F
CDI · PARIS
GALERIES LAFAYETTE
Responsable Visuel Merchandising H/F
CDI · LIEUSAINT
GALERIES LAFAYETTE
Acheteur Exploitation et Travaux H/F
CDI ·
GALERIES LAFAYETTE
Responsable de Développement Commercial H/F- Annecy H/F
CDI · ANNECY
GALERIES LAFAYETTE
Product Manager H/F
CDI ·
GALERIES LAFAYETTE
Responsable Relation Clientèle H/F
CDI · BRON
GALERIES LAFAYETTE
Sales Manager H/F
CDI ·
Publicités
Par
AFP
Publié le
11 sept. 2017
Temps de lecture
3 minutes
Télécharger
Télécharger l'article
Imprimer
Taille du texte

Le MoMa expose ses chefs d'oeuvre à la Fondation Vuitton

Par
AFP
Publié le
11 sept. 2017

Du Baigneur de Cézanne à Jackson Pollock ou au premier Mickey, le MoMa va exposer ses chefs d'oeuvre à la Fondation Vuitton à Paris, une expérience « stimulante » selon Glenn Lowry, directeur du musée new-yorkais engagé dans une profonde transformation.


La fondation Louis Vuitton


Plus de 200 oeuvres extraites des collections de cette référence de l'art moderne seront ainsi présentées (du 11 octobre au 5 mars) sous les voiles de verre de Frank Gehry: peinture, sculpture, architecture, photographie, mais aussi design, cinéma et graphisme.

Une conception polyphonique, pluridisciplinaire, présente dès l'origine du musée (créé en 1929) et très nouvelle à l'époque, développée ensuite par Alfred Barr, son premier directeur.

Pour présenter des oeuvres emblématiques du MoMa à Paris, souligne Glenn Lowry, « il a fallu penser de façon différente » tant l'architecture lyrique de la Fondation Vuitton et celle franchement rationaliste du MoMa sont elles-mêmes différentes.

« Il a fallu jouer avec le bâtiment », résume Quentin Bajac, commissaire de l'exposition et responsable de la photographie au MoMa.

« C'était très stimulant, c'était même une libération dans un certain sens, souligne le directeur du MoMa. C'est excitant de voir des oeuvres qu'on connaît bien dans un contexte différent, avec un public différent. »

A côté des incontournables grands noms comme Dali (Persistance de la mémoire), Brancusi (Oiseau dans l'espace), Matisse (Poisson rouge et Palette), Picasso (Jeune Garçon au cheval), Rothko (No 10), Andy Warhol (Double Elvis), les visiteurs pourront aussi voir des pièces de Cyndy Sherman, Yayoi Kusama, d'artistes moins connus comme Sherrie Levine ou Rirkrit Tiravanija ou même les Emoji, créés par Shigekata Kurita.

Du temporaire permanent

« Le principe était très clair, explique Suzanne Pagé, directrice artistique de la Fondation. Le choix relevait de la responsabilité du MoMa, mais parfois je disais "j'aimerais bien ça" ». Ainsi « j'ai milité pour avoir Le Baigneur de Cézanne parce qu'il établissait une filiation avec Picasso (Jeune Garçon au cheval) ».

Toucher tous les publics, attirer les visiteurs vers les collections permanentes souvent délaissées : les préoccupations de Glenn Lowry ne sont pas très différentes de celles des autres directeurs de musées.

« On fait des expositions temporaires qui coûtent très cher, on dépense beaucoup d'argent pour leur marketing, et bien sûr le public est attiré par elles, explique-t-il, alors que les chefs d'oeuvre de la collection permanente sont souvent encore plus intéressants. »

« Notre politique, c'est que notre collection permanente soit une exposition temporaire en permanence. On va changer une partie de la collection tous les quatre mois », dit Glenn Lowry, qui a lancé des travaux pour augmenter l'espace d'exposition de près de 5.000 mètres carrés.

Pour lui, « une institution comme le MoMa a l'obligation de s'adresser à tous les publics ». « Je suis spécialement intéressé par les jeunes parce qu'ils pensent différemment, mais on pense aussi aux vieux parce qu'ils ont le temps de visiter. »

« Glenn Lowry est en train de changer complétement le rapport du MoMa à la rue, à l'immédiateté », assure Suzanne Pagé.

« Quelqu'un qui vient au MoMa pour voir les tableaux de Jackson Pollock doit pouvoir aussi découvrir Yvonne Rainer (chorégraphe et cinéaste) », ajoute le patron du MoMa.

Le MoMa a reçu ces dernières années des dons importants, le plus spectaculaire étant celui de David Geffen (100 millions de dollars). « Il n'y a jamais assez d'argent, nous sommes sous-capitalisés », affirme Glenn Lowry, en rappelant que le musée ne reçoit pas un centime de l'Etat, de la ville ou du gouvernement fédéral.

Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 Agence France-Presse
Toutes les informations reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, rediffusée, traduite, exploitée commercialement ou réutilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. L'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations.