AFP
24 juin 2021
Le secteur des cosmétiques en France veut réduire l'utilisation du plastique
AFP
24 juin 2021
Le secteur cosmétique français a présenté jeudi son "plastic act", un plan d'action visant à réduire son empreinte plastique à l'horizon de 2025.
La Fédération des entreprises de la beauté (Febea), qui regroupe plus de 350 entreprises, a dévoilé quatre priorités pour ce secteur souvent accusé de polluer terre et océans.
D'ici à 2025, elle se fixe comme objectif de baisser de 15% la quantité de plastique utilisée, en généralisant l'éco-conception et en optant pour des formules concentrées et de grands formats.
En outre, le secteur va développer des programmes de recherche pour mettre au point des matériaux substituables au plastique, tels que le verre allégé ou le papier/carton imperméable.
Autre objectif, réemployer 20% du plastique d'ici quatre ans, notamment en permettant aux entreprises de développer une offre de vrac, avec des standards sanitaires pour le remplissage sur les lieux de vente (consigne, lavage des contenants, etc.).
La Febea propose par ailleurs de réincorporer 10 à 25% du plastique dans de nouveaux emballages, en permettant l'accès de toutes les entreprises à des résines recyclées.
Enfin, le secteur indique vouloir recycler 100% des emballages plastiques "en améliorant la recyclabilité effective des emballages cosmétiques".
En France, les cosmétiques représentent 5% des emballages en plastique, selon la Febea.
Paris, 24 juin 2021 (AFP)
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 Agence France-Presse
Toutes les informations reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, rediffusée, traduite, exploitée commercialement ou réutilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. L'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations.