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Clémentine Martin
Publié le
14 juin 2019
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Le secteur florissant du luxe britannique devrait continuer à croître malgré le Brexit

Traduit par
Clémentine Martin
Publié le
14 juin 2019

Les exportations et le tourisme de shopping ont permis à l’industrie du luxe britannique d'enregistrer 49 % de croissance entre 2013 et 2017. D’ici 2024, les ventes du secteur devraient encore augmenter de 35 %, selon le bureau de développement du luxe britannique Walpole qui vient de publier une étude sur le sujet. L’industrie du luxe britannique, qui englobe les secteurs de l’habillement, de la chaussure, des vins et spiritueux, des accessoires, de la joaillerie et l’horlogerie, des cosmétiques et des voitures, pèserait ainsi aujourd’hui 48 milliards de livres (54 milliards d’euros) par an dans l’économie du Royaume-Uni.


Le grand magasin Harrods à Londres DR


En dépit du Brexit, le secteur devrait continuer à croître pour atteindre 65 milliards de livres (73 milliards d’euros) d’ici 2024, si le Royaume-Uni et l’Union européenne arrivent à trouver un accord concernant leurs futures relations commerciales.

Les exportations sont en effet un levier important pour le secteur. 80 % de la production est destinée aux marchés étrangers comme l’Union européenne, l’Amérique du Nord et la Chine ; un chiffre en progression de 54 % depuis 2013.

Les acheteurs étrangers ont aussi contribué à son développement, avec 4,5 milliards de livres (5 milliards d’euros) dépensés par des non-résidents en produits de luxe en 2017. La Chine, les pays arabes (hors Irak) et les États-Unis sont les trois pays les plus dépensiers sur le sol britannique.

Helen Brocklebank, PDG de Walpole, commente : « Il n’y a pas beaucoup d’autres secteurs d’activité qui peuvent se targuer d’une croissance de près de 50 % en seulement quatre ans. Malgré le contexte politique difficile, c’est un secteur qui continue à démontrer sa volonté d’investir dans la fabrication britannique et qui crée des emplois durables dans le pays. »

Selon les chiffres de ce rapport, une sortie de l’UE sans accord pourrait représenter un manque à gagner de 6,8 milliards de livres (7,65 milliards d’euros) pour le luxe britannique.

« Maintenant, il faut que les législateurs ajustent les conditions en fonction des secteurs et garantissent un cadre adapté pour protéger la croissance des industries créatives et culturelles du luxe britannique », continue la PDG de Walpole.

Michael Ward, président de Walpole et directeur exécutif de Harrods, renchérit : « Les marques de luxe britanniques sont notre carte de visite dans le monde. Nous devrions être tellement fiers de ces entreprises : leur patrimoine, leur créativité, leur artisanat, leur qualité, leur sens de l’innovation… sans compter leur contribution économique, culturelle et diplomatique. Il est extrêmement important que ce secteur en pleine croissance soit promu et protégé pour assurer son expansion à long terme. »

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