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Publié le
31 oct. 2007
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Le triomphe de la ballerine, Cendrillon de la mode

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AFP
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31 oct. 2007

PARIS, 31 oct 2007 (AFP) - A l'heure où les grands noms de la couture inondent les podiums d'escarpins aux talons vertigineux, presque fétichistes, c'est la ballerine, ex-humble chausson de danse, qui s'impose sur le devant de la scène.


Ballerine BB Cristal de Repetto

Eva Longoria, Sofia Coppola, Kate Moss, Madonna, Lindsay Lohan, Sarah Jessica Parker, toutes ont adopté la ballerine Repetto, accessoire de mode devenu indispensable qui a fêté ses 60 ans en octobre.

"C'est un chausson, c'est comme un gant", déclare le pdg de Repetto, Jean-Marc Gaucher, qui, en quelques années, a transformé une entreprise familiale criblée de dettes en marque à la mode. Lui-même porte les souliers Repetto lacés adoptés par Serge Gainsbourg dans les années 70, puis par Mick Jagger.

A un jet de pierre de l'Opéra Garnier, la boutique Repetto est bondée de touristes en quête du dernier modèle de ballerine, tandis que de jeunes danseuses essaient des chaussons pour professionnels et que leurs mères recherchent des tutus.

"J'ai repris en voulant en faire une marque de danse", explique M. Gaucher. Quand cet ancien dirigeant de Reebok France prend les rênes de Repetto en 1999, l'entreprise fabrique une centaine de paires de souliers par jour. Aujourd'hui, elle en produit 2.000 par jour, soit 600.000 par an, avec 200 nouveaux modèles --des variations sur la ballerine -- tous les mois.

Le premier chausson de danse date de 1947. Rose Repetto conçoit alors une paire de pointes pour son fils Roland Petit, danseur et chorégraphe qui devait par la suite épouser la danseuse Zizi Jeanmaire.

La légende veut que "maman" Repetto ait créé la technique du "cousu-retourné" (semelle cousue à l'envers avant d'être retournée) à l'origine d'une douceur unique mais, d'après certains, Roland Petit, recherchant désespérément un chausson de danse parfait, aurait demandé à des ingénieurs américains de fabriquer les machines nécessaires à sa production.

Toujours est-il que moins d'une décennie après le premier exemplaire, le chausson de danse quitte la scène pour faire ses début au cinéma, aux pieds de Brigitte Bardot.

La jeune femme de 22 ans qui s'apprête à faire sensation dans "Et Dieu créa la femme" de Roger Vadim demande à Rose Repetto de lui fabriquer une paire de chaussons de danse à talon. Ces souliers rouges sont un succès immédiat --et le chausson de danse descend dans la rue.

Pendant 30 ans, le succès est au rendez-vous mais au décès de Rose Repetto, à la fin des années 80, Roland Petit vend l'entreprise qui aura désormais du mal à se maintenir à flot.

Repetto était "une marque connue pour ses chaussons de danse" mais "fabriquait des souliers pour vieilles dames", explique M. Gaucher. Pour moderniser son image, le patron conclut des accords de partenariat avec des stylistes ou des griffes tels qu'Issey Miyake, Yohji Yamamoto, Comme des Garcons. "Pour modifier l'image de la marque", il fallait qu'elle "soit à la mode au Japon et aux Etats-Unis".

L'idée marche. En 2005, Repetto célèbre la fabrication de sa millionième paire, des éditions limitées commencent à être produites pour des boutiques de mode et en 2006, l'entreprise retrouve l'équilibre financier.

Aujourd'hui, Repetto emploie 160 personnes, dont 110 sur son site de production à Saint-Medard-d'Excideuil (Dordogne) et est implanté dans 37 pays.

Pour son 60e anniversaire, la marque a demandé à 60 célébrités --dont Brigitte Bardot, Helmut Lang, Carolyn Carlson, Maurice Béjart -- de customiser une paire de ballerines qui seront mises aux enchères au profit de l'UNESCO dans le cadre d'un programme d'aide au développement par la danse.

Par Claire ROSEMBERG

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