Leon & Harper crée sa propre dénomination écoresponsable "Born Again"

Auteur :

Tanissia Issad

Publié le
20 sept. 2019

« Nous pouvons faire mieux ». C’est parti de ce constat que Philippe Corbin a décidé d’amener sa griffe de prêt-à-porter féminin Leon & Harper, qu'il a lancé en 2010, vers une mode plus durable. Désormais, ses produits écoresponsables porteront une étiquette « Born Again » et incarneront le nouveau slogan : « Habiller les femmes sans déshabiller la planète ».
 

« Sur l’automne-hiver 2019/20, ce label concerne 30 % des produits et sur le printemps-été 2020, 60 à 70 % de la collection. Tous nos tee-shirts sont en coton bio, nous choisissons de la laine recyclée, nous avons opté pour des blisters biodégradables », explique le fondateur de la marque au positionnement moyen-haut de gamme. « L’engagement que nous prenons, c’est de dire aux clients que tel ou tel article est fait de façon à ne pas abîmer la planète. »
 
En interne, des changements sont aussi en train d’avoir lieu, de l’imprimante fonctionnant désormais avec du papier recyclé à la chaîne de production optimisée de façon à réduire les transports sur les longues distances.

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Le dirigeant, qui a le sens de la formule, rappelle : « Nous avons toujours été une entreprise responsable et une marque engagée, nous proposons des pièces en coton biologique depuis nos débuts. Aujourd’hui, ce n’est pas l’écoresponsabilité qui doit être à la mode, c’est la mode qui doit être écoresponsable ».

 
Vendus aux mêmes prix que les autres produits, ceux étiquetés « Born Again » ont pris le chemin des cinq boutiques parisiennes de Leon & Harper et de ses trois corners en grands magasins. Le tout dernier a ouvert le 26 août 2019 au Printemps Haussmann, sur une surface de 60 mètres carrés, au troisième étage. En novembre prochain, c’est aux toutes nouvelles Galeries Lafayette de Beaugrenelle (Paris XVème) que Leon & Harper s’installera sur 40 mètres carrés.
 
Après Paris, la griffe vise l’étranger, notamment les grandes capitales européennes, et regarde plus particulièrement du côté de la Belgique. La marque voudrait aussi s‘exporter en dehors du Vieux Continent et se tourner d’ici un an vers l’Asie et les Etats-Unis.
 
Avec près de 400 points de vente dans le monde, la marque effectue 60 % de son activité en wholesale, dont 40 % hors des frontières françaises. En 2019, la griffe vise un chiffre d’affaires de 15 millions d’euros, en hausse de 15 % par rapport à l’année précédente.