Chiffres-clés 2004
• Population : 293 millions d'habitants
• Evolution du Produit Intérieur Brut (PIB) : + 4,4 %
• Taux d'inflation : + 1,5 %
• Exportations françaises textile-habillement vers les Etats-Unis : 468 millions d'euros
• Exportations textile-habillement des Etats-Unis vers la France : 113 millions d'euros



Industries textiles :


L'activité économique a été soutenue en 2004…


Les Etats-Unis ont connu une croissance économique soutenue en 2004. Le PIB a enregistré une progression de 4,4 %, soit le taux le plus élevé depuis 1999. Les consommateurs ont largement contribué au soutien de l'activité avec une hausse des dépenses de 3,8 % en 2004.

En revanche, le déficit commercial s'est dégradé et des tensions inflationnistes sont apparues.

Les perspectives de croissance sont plus réservées pour 2005, puisque le PIB devrait progresser de 3,6 %.

Le secteur textile n'a pas profité de la bonne tenue de l'environnement macro-économique, ainsi en 2004, la production textile a-t-elle subi un repli de 3,4 %. Les effectifs du secteur textile ont diminué de 5,5 % et s'élèvent désormais à 416 200 salariés.







…tandis que le secteur textile souffre de la pression des importations chinoises


La mise en place de l'ALENA (accord de libre-échange nord américain entre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique) en 1994 et sa fameuse règle du yarn forward (les tissus, afin de pouvoir circuler librement, doivent être constitués à partir de fils originaires de la zone) a contribué à renforcer le secteur textile américain jusqu'à la fin des années quatre-vingt dix.

Par la suite, le marché américain est devenu très perméable aux importations en provenance de Chine. En 2004, selon l'U.S. Department of Commerce, les importations textiles en provenance de Chine ont augmenté de 29 % en valeur.

Au cours des quatre premiers mois de l'année 2005, elles ont progressé à un rythme voisin (+ 28 %). La Chine totalise désormais 32 % des importations textiles en valeur des Etats-Unis.







Industries de l'habillement :


Une consommation de 173 milliards de dollars…


En 2004, les ventes d'articles d'habillement se sont élevées à 173 milliards de dollars (source NPD).
Le segment le plus important est celui du vêtement féminin qui représente plus de la moitié de la consommation. L'offre est influencée par les designers américains tels que Donna Karan, Calvin Klein, Tommy Hilfiger ou Ralph Lauren, mais aussi Oscar de la Renta, Marc Jacobs ou Michael Kors.

Les marques américaines bénéficient d'une forte notoriété et d'une manière générale, les consommateurs y sont davantage sensibles qu'à l'origine du produit.

Les importations représentent ainsi environ 60 % du marché américain de l'habillement en valeur. Selon l'U.S. Department of Commerce, les importations américaines d'habillement se sont élevées à 65 milliards de dollars en 2004, soit une progression de 5,9 % par rapport à 2003.







… qui place les Etats-Unis au premier rang des importateurs mondiaux


Les Etats-Unis absorbent, à eux seuls, 30 % des importations mondiales d'habillement.

La Chine est le premier fournisseur des Etats-Unis, avec une part de marché de 14 % en valeur dans le total des importations américaines d'habillement. La part de marché de la Chine n'a cessé de progresser d'année en année (pour mémoire elle s'élevait en 2001 à seulement 8 %).

La percée de la Chine s'est accentuée depuis le démantèlement des quotas. Ainsi les importations américaines en provenance de Chine ont fait un bon de 79 % en valeur pour les quatre premiers mois de l'année 2005, par rapport à 2004.

C'est pourquoi l'administration américaine a eu recourt à un nombre important de clauses de sauvegarde, de façon à contenir les importations en provenance de Chine.

Contrairement à ce que l'on observe en Europe, le total des importations américaines d'habillement est orienté à la hausse (+ 10 % en valeur pour les quatre premiers mois de l'année 2005).

La Chine n'a donc pas écarté l'ensemble de ses concurrents. A titre d'exemple, les importations en provenance d'Inde ont également fortement augmenté (+ 34 % en valeur pour les quatre premiers mois de l'année 2005).






Pages réalisées avec le concours de la Mission Economique de New-York