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23 juil. 2008
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Les « Objets » de Maurizio Galante

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23 juil. 2008

Durant trois mois, les vitrines du Palais Royal sont toutes de Maurizio Galante vêtues. Invité du ministère de la culture et de la communication qui souhaite faire partager au public le savoir-faire des métiers de la Haute Couture, le styliste italien présente son travail. L’occasion de découvrir un univers où mode et design se mêlent et s’entrechoquent.


De g. à d. : Lampe Danae, éditée par Boffi Italie, design : Maurizio Galante et Tal Lancmam. Robe du soir Drago signée Maurizio Galante

Concepteur d’objets ou couturier, nul besoin de définir le travail de Maurizio Galante pour se laisser emporter par ses créations, car comme il le dit lui-même, sa démarche est « atypique ». « Je crée des objets avant les vêtements », explique-t-il. Résultat : sa deuxième collection à figurer dans le cercle très fermé des onze griffes de la Haute Couture est baptisée « Objets ».


De g. à d. : fauteuil Vanlentina C édition spéciale Haute Couture éditée par Baleri Italia. Robe Lys signée Maurizio Galante

Pour l’artiste, la Haute Couture est avant tout un univers de « liberté » où les outils du quotidien se font esthétiques et les robes se muent en objets d’art. Ainsi pour cette collection, Maurizio Galante propose un manteau et quatre robes, dont une en organza dégradée de jaune à vert qui s’accorde à un fauteuil. Une autre robe magenta de strates de spirales s’assortit quant à elle à un tabouret. Enfin, un vase en porcelaine « qui prévient des tremblements de terre » se transforme en robe de soie et de perles.


De g. à d. : tabouret Sfogliatella et robe Pivoine signée Maurizio Galante

« Je conçois mes dessins qu’il s’agisse de Haute Couture, d’une source lumineuse ou d’un vase, pour qu’ils transmettent des sentiments et des émotions », explique Maurizio Galante. Des émotions qu’il souhaite faire passer au public en rendant « accessible un art conceptuel ». Et quoi de mieux pour y parvenir que d’exposer son travail dans les vitrines du Palais Royal. Un périple en cinq tableaux et six photographies signées Dominique Dieulot.


De g. à d. : vase Joshin édition limitée Graft Limoges. Robe du Soir signée Maurizio Galante

Pour continuer cette incursion dans le monde, de coutume impénétrable, de la Haute Couture, le ministère de la culture devrait poursuivre cette expérience en invitant d’autres couturiers à exposer leurs dernières collections.


Maurizio Galante,
photo : Sarah Ahssen

Alors pour celles et ceux qui souhaitent découvrir le travail d'orphèvre du créateur, carte Blanche à Maurizio Galante dans les vitrines du ministère de la Culture et de la Communication au Palais Royal, du 3 juillet au mois d’octobre 2008, entrée gratuite.

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