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AFP
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4 févr. 2008
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Les cérémonies américaines plus que jamais prisées par les créateurs de mode

Par
AFP
Publié le
4 févr. 2008

NEW YORK (ETATS-UNIS), 4 fév 2008 (AFP) - Souriant aux caméras, Angelina Jolie arborait lors des "Screen Actors Guild Awards" à Los Angeles une robe ample pouvant laisser supposer une grossesse: aux Etats-Unis, c'est le moine qui fait l'habit, et l'actrice a d'ores et déjà assuré le succès du vêtement.


Angelina Jolie et Brad Pitt au
Screen Actors Guild Awards 2008

Peu connu et peu relaté d'ordinaire, cet événement a eu le 27 janvier une résonnance exceptionnelle pour une raison simple: l'annulation en janvier des Golden Globes, antichambre des Oscars, pour cause de grève des scénaristes américains, et les menaces qui planent sur les Oscars, le 24 février prochain, ont privé les medias des photos qui font la fortune des tabloïds, des magazines de mode .. et des créateurs.

L'industrie du "tapis rouge", ces dizaines de milliers de photos ou vidéos de célébrités portant des robes de tel ou tel styliste, est fondamentale aux Etats-Unis. Le service de presse de la "semaine de la mode" de New York, qui s'est ouverte vendredi pour la présentation des collections automne-hiver 2008, envoie tous les jours aux centaines de journalistes et photographes du monde entier accrédités une liste des défilés prévus ce jour là, où les noms des célébrités attendues sont inscrits en caractères gras.

Les "maisons" les plus connues ne communiquent pas de listes, mais la présence de vedettes n'est jamais un handicap pour les marques.

"Nous avons vendu cette robe à des milliers et des milliers d'exemplaires", reconnaît Bud Konheim, PDG de "Nicole Miller", maison de prêt-à-porter américaine haut-de-gamme dont les ateliers sont installés à Manhattan et qui a une dizaine de boutiques disséminées aux Etats-Unis.

La robe ? Une robe longue "Nicole Miller" à l'imprimé géométrique, que portait Angelina Jolie le jour où les photographes ont surpris sa relation naissante avec Bratt Pitt, "qui était alors encore avec Jennifer Anniston", explique Bud Konheim.

"C'était à la fin d'une conférence de presse, ils étaient en aparté, et les photographes s'en s'ont donné à coeur joie", ajoute-t-il.

Soucieuse d'attirer les marchés publicitaires, la presse de mode américaine ne jure elle aussi que par les vedettes. Harpers Bazaar's, Vogue, InStyle, Marie-Claire, tous publient des célébrités en couverture, de préférence avec une interview intimiste dans les pages intérieures.

Même le magazine ELLE, dont la version originale française a longtemps été attachée à l'élégance des mannequins, a cédé au diktat dans son édition américaine, et ne publie que des stars à la Une, une tendance adoptée également en Grande Bretagne.

"La célébrité est la clef, dans notre pays", dit Bud Konheim. "Le magazine InStyle a été le premier à mélanger la mode et les célébrités, et la recette est désormais devenue la règle", poursuit-il, rappelant le succès qu'avait eu sur le podium en 1996 une collection présentée par 7 actrices américaines.

Conséquence logique, un nombre croissant de vedettes sont tentées de lancer leur ligne de vêtement. C'est le cas de la chanteuse Gwen Stefani, arrivée depuis peu à la couture et dont la collection a été très applaudie à la dernière semaine de la mode de New York en septembre, surtout lorsqu'elle est apparue sur le podium avec son bébé dans les bras.

La chaine de télévision new-yorkaise NY1 présentait vendredi soir une styliste "off" Bryant Park où se déroulent la plupart des défilés. A la fin du reportage, Rachel Roy commentait longuement ses modèles en compagnie de son époux, le chanteur de hip-hop Damon Dash.

Les stylistes courent un seul risque, dans cette évolution des tendances, celui de voir leurs vêtements sur une des dix célébrités les plus mal habillées, un palmarès établi chaque année par un redoutable critique de mode basé à Los Angeles, Richard Blackwell, et publié partout aux Etats-Unis.

Par Paola MESSANA

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