K-Swiss, cinquième marque de chaussures de sport aux Etats-Unis, veut se frayer un chemin sur le marché français et développe un nouveau pôle sur l'hexagone depuis octobre 2005. A sa tête, un homme, Hervé Pinot, Directeur Général France, révèle la stratégie de développement de la marque âgée de bientôt quarante ans.

Chaussure K-Swiss collection automne-hiver 2005/2006

Créée en 1966 par des frères suisses, tous deux champions de ski passionnés de tennis, K-Swiss veut faire une entrée fracassante sur le territoire français.

Pour son lancement en France, 2006, plus qu'une date, est un millésime, un véritable fil conducteur puisque toute la communication s’établira sur cet anniversaire : les quarante ans de K-Swiss.

K-Swiss se destine à l’homme comme à la femme de 18 à 35 ans. Pour son développement, deux thématiques clés : la musique et la mode.

"Sa distribution sera sélective ; son implantation progressive et graduelle" affirme Hervé Pinot qui ajoute qu' "au premier semestre 2006, une gamme plutôt chic et citadine fera son apparition et, par un habile effet de cascading, des produits plus mass market apparaîtront au second semestre. D'abord les influencers. Suivront les early adopters puis les followers".

Début 2007, une licence textile complétera la gamme chaussure en Europe.

Pour son implantation, "pas de politique de sponsoring mais plutôt une stratégie de présence sur des événements, pas sur des athlètes" selon Hervé Pinot qui songe déjà à Roland-Garros.

La communication se fera par voie de presse et de l’événementiel ponctuera l’arrivée de K-Swiss en France. Dès 2007, la marque se met à la publicité et un spot TV débarquera sur nos écrans.

Fin 2008, K-Swiss devrait se trouver dans les réseaux de distribution, sans boutiques en propre.

Avec des baskets adaptées à la pratique du tennis et marquées de cinq bandes symbolisant les attaches en forme de crochets omniprésentes sur les skis des années 60, K-Swiss fait aujourd'hui un chiffre d'affaires de 500 millions de dollars dont 60 millions d'euros en Europe, un marché en forte progression.

En 2002, les ventes européennes représentaient 10% du chiffre d'affaires global de la griffe américaine. Aujourd'hui, elles atteignent les 25% et K-Swiss ne compte pas s'arrêter en si bon chemin.