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12 févr. 2009
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Les escarpins Vouelle se font plus citadins

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12 févr. 2009

Alors qu’elle vient tout juste de souffler sa première bougie, Vouelle a déjà tout d’une grande. Des escarpins aux finitions sans faute, aux modèles liés à différents moments de la journée, elle est partie pour se tailler une place de choix parmi les ténors des chaussures de luxe. Il faudra toutefois patienter encore quelques mois pour les découvrir, exception faite outre-Atlantique.


De gauche à droite : Modèle Emma de la ligne cocktail, modèle de la ligne "OTT"

A ses débuts, Vouelle emprunte la voie des souliers de mariage. Partant du constat que l’offre sur ce segment est réduite, Mélissa Regan de Vogele, fondatrice de Vouelle, veut proposer « autre chose ». Une alternative aux chaussures traditionnellement portées le seul « grand jour », qui soit à la fois « unique et classique ». Aux côtés de Michelle Borre, designer free-lance avec laquelle elle a fondé la marque, elle propose des modèles ultra-raffinés, qui élèvent la mariée à 10 centimètres du sol, mais surtout qui allient sophistication et confort. Car c’est bien de cela dont il s’agit.

Et la formule prend. En quelques mois, Vouelle a tissé des contacts avec les plus grands créateurs de robes de mariées, notamment Max Chaoul, tandis que ses souliers rejoignent l’espace mariage des grands magasins parisiens. Loin d’abandonner cet univers, un marché de niche sur lequel elle avance d'ailleurs à grand pas, elle a décidé désormais de le conjuguer avec la ville.

Cet hiver, elle présente pour la première fois deux nouvelles lignes. L’une baptisée "cocktail", qui couvre les modèles « intemporels » répondant au nom de Rania, Dana, Juliette ou encore Emma. Des amies en devenir en quelque sorte. L’autre, plus « mode » intitulée en interne "Over the top" ou "OTT" pour les plus avertis. Là encore, Vouelle propose un travail d’orfèvre. Avec ou sans plateforme, à lanière ou à bride, et même plats, ce sont quatorze modèles différents présentés sous cette ligne.


Modèles de la ligne "OTT"

Pour la saison printemps-été 2009, la marque compte cinq points de vente. En Australie, au Japon, en Italie et enfin aux États-Unis où elle d’ailleurs représentée par le showroom Nexus. Des contacts ont été établis avec les grands magasins new-yorkais et des accords sont sur le point d’aboutir. Même son de cloche de ce côté de l’Atlantique ; l’objectif étant d’obtenir de belles vitrines avec, en point d’orgue, l’ouverture attendue à la rentrée prochaine d’une boutique parisienne.

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