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Les ex-salariés d'Olympia déboutés de leurs demandes d'indemnités

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28 nov. 2011

REIMS, 28 nov 2011 (AFP) - Le conseil des Prud'hommes de Troyes a débouté lundi les 98 ex-salariés du fabricant français de chaussettes Olympia à Romilly-sur-Seine (Aube) qui réclamaient près de 14 millions d'euros d'indemnités supplémentaires après leurs licenciements en 2009 et 2010. Les salariés, licenciés fin décembre 2009 après la mise en redressement judiciaire ou en mai 2010 lors du plan de cession d'Olympia à Tricotage des Vosges, contestaient la procédure de licenciement économique et estimaient insuffisantes les conditions financières du plan social.

Chacun des 98 employés réclamaient entre 12 et 48 mois de salaires d'indemnités supplémentaires. "Le conseil a estimé que le plan de sauvegarde de l'emploi avait été suffisant au regard des capacités financières de la société à ce moment-là", a-t-on expliqué au greffe des prud'hommes de Troyes.

"Cette décision est incompréhensible au regard des autres jugements concernant Olympia en 2008 notamment et nous allons faire appel", a expliqué Philippe Brun, l'avocat des salariés.

En avril 2010, la société Tricotage des Vosges (marque Bleuforêt) avait repris partiellement Olympia, placé en redressement judiciaire depuis décembre 2009. Le repreneur s'était engagé à sauver 112 emplois sur les 190 restants, dont 90 sur le site actuel d'Olympia à Romilly-sur-Seine (Aube), tandis qu'une vingtaine de postes devaient être transférés sur son propre site de production, à Vagney (Vosges).

En redressement judiciaire depuis novembre 2009, l'entreprise de Romilly-sur-Seine cherchait un repreneur pour épurer ses dettes (13 millions d'euros de passif) et relancer son activité.

La direction avait commencé à communiquer sur les difficultés de l'entreprise à la suite de sa condamnation en 2006 à verser à 47 salariés licenciés 2,5 millions d'euros d'indemnités pour ne pas leur avoir proposé un reclassement en Roumanie.

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