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Publié le
19 juin 2006
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Les grands magasins à la Zola ont du mal à survivre

Par
AFP
Publié le
19 juin 2006

PARIS, 19 juin 2006 (AFP) - L'un après l'autre, les grand magasins où l'on trouvait de tout dans un immeuble de prestige, merveilles de la Belle Epoque, se transforment en simple décor pour galeries marchandes, sort qui menace le Printemps.


Les Galeries Lafayette, boulevard Haussmann (Paris) - Photo : E.Kremer

Le concept du grand magasin, révolutionnaire à la fin du XIXe siècle, est dépassé. Depuis 20 ans, les consommateurs leur préfèrent les grandes surfaces comme H&M ou Zara dans la mode, Darty dans l'électroménager, Leroy-Merlin ou Castorama dans le bricolage, explique Eric Ranjard, expert de l'immobilier commercial.

Les hypermarchés souffrent du même désamour. Paris ne compte plus que cinq grands magasins centenaires: le Printemps, la Samaritaine (actuellement fermée), le Bon Marché, le BHV et les Galeries Lafayette, qui chacun cherchent une voie pour s'adapter.

Il en existait encore huit en 1975, rappelle Jean-Damien Leveau, archiviste des Galeries Lafayette et spécialiste de l'histoire des grands magasins.

Parmi les disparus, les Trois Quartiers, le plus ancien, créé en 1829, et la Belle Jardinière, créée en 1866 près du Pont Neuf, ne sont plus que des bâtiments loués à un ensemble d'enseignes.

"Le principal handicap des grands magasins, ce sont les étages", résume M. Ranjard. "Il est très difficile de faire monter les clients plus haut que le 2e. Les grands magasins à l'étranger ont le même souci: Macy's à New York marche bien mais n'occupe que trois niveaux, et chez Harrod's à Londres, les niveaux les plus prestigieux sont le rez-de-chaussée et le premier étage".

A Paris, seules les Galeries Lafayette et le Bon Marché s'en sortent vraiment, et pourraient être les deux seuls survivants à terme, estime M. Leveau. Mais eux aussi ont dû se transformer, en misant sur le luxe et la mode.

Le plus grand, les Galeries Lafayette, boulevard Haussmann, que les touristes viennent visiter comme la Tour Eiffel, ne dégage que 4 % de rentabilité.

S'il ne s'agissait de la famille fondatrice, attachée aux Galeries comme à un joyau de famille, ses propriétaires auraient pu choisir de gagner plus en louant les étages à des bureaux ou à de grandes surfaces spécialisées. Le choix s'imposera logiquement au Printemps, estime M. Leveau.

Le Bon Marché (31 000 m²), né en 1852, propriété comme la Samaritaine du groupe de luxe LVMH, a réussi son pari du luxe puisque sa rentabilité dépasse les 8%, selon les experts. Mais une bonne partie de l'espace interne est louée à d'autres enseignes.

Les autres grands magasins ont bien du mal à trouver leur créneau. Le BHV (34 000 m²), né en 1856, a longtemps tâtonné et perdu de l'argent. Il parie maintenant sur un concept de décoration haut de gamme, BHV Déco, mais l'essai reste à transformer.

Le Printemps (43 000 m²) avait aussi choisi le haut de gamme, mais sans réussir à remplir ses allées, notamment dans les quartiers parisiens de Nation et Place d'Italie et en province.

Quant à la Samaritaine (48 000 m²), elle avait fermé ses rayons bricolage et renoncé aux prix bon marché, perdant ses clients traditionnels sans pour autant attirer une clientèle huppée.

Son propriétaire LVMH l'avait réduite comme peau de chagrin, en louant un de ses bâtiments à Etam, un autre à Kenzo, Séphora et Zara, et ne conservant que son magasin historique du bord de Seine, fermé en juin 2005 pour travaux.

LVMH compte le rouvrir en 2011 avec un espace "grand magasin" sur le quart de la surface, louant le reste à d'autres enseignes, avec des restaurants et un spa. "Nous ne referons pas le magasin du passé", a admis son président.

Par Laurence BENHAMOU

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