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Les Lejaby réclament des "solutions industrielles" pour les autres sites

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9 févr. 2012

LYON, 9 fév 2012 (AFP) - Environ 150 ex-salariées de Lejaby ont manifesté jeudi matin devant la préfecture de Lyon pour réclamer des "solutions industrielles" pour les trois sites du fabricant de lingerie restant à sauver, après la reprise de celui de Haute-Loire par un fournisseur de Vuitton.


Des salariées de l'usine Lejaby à Yssingeaux (centre), le 1er février 2012
Photo : AFP/Jean-Philippe Ksiazek

"La mobilisation a payé à Yssingeaux ! Il y avait plusieurs offres de repreneurs, pourquoi ne pas les développer pour la réindustrialisation des sites du Teil (Ardèche), de Bourg-en-Bresse et de Bellegarde (Ain)", a déclaré à l'AFP Bernadette Pessemesse, déléguée CGT de l'atelier de Haute-Loire, venue avec 74 collègues manifester sa "solidarité".

Une délégation de 10 personnes a été reçue dans la matinée par la directrice de cabinet du préfet à qui les salariés ont réclamé le "respect complet du plan social" négocié en novembre 2010 après la fermeture des trois sites de l'Ain et de l'Ardèche, propriétés du groupe autrichien Palmers, et notamment le versement à tous les salariés des primes supralégales de licenciement.

Mercredi, une autre délégation de représentants syndicaux des anciens sites de Lejaby avait été reçue par le préfet de région, Jean-François Carenco.

"Il nous a donné beaucoup d'espoir" sur l'"application du plan social", a assuré à l'AFP Raymond Vacheron, de la fédération textile CGT du Puy-en-Velay.

Concernant la "réindustrialisation" des trois sites laissés pour compte, soit "environ 320 emplois", "le préfet a pris l'engagement qu'on aurait des nouvelles avant la présidentielle", a-t-il ajouté.

Pour le syndicaliste, "Yssingeaux a été sauvé parce que c'était une grosse lutte et qu'on était en plein sommet social pour l'emploi, et en période de présidentielle".

"Lejaby est devenu le symbole de la lutte contre les délocalisations et on est là pour essaimer sur cette victoire, car quand il y a une volonté politique, il y a des solutions possibles", a martelé le syndicaliste.

Joint par l'AFP, le préfet Carenco a indiqué qu'il "examinait dans quelles conditions" les salariés licenciés en novembre 2010 pourraient bénficier du contrat de sécurisation professionnelle (CSP), mis en place en septembre 2011.

Il a ajouté qu'il travaillait "aussi avec des investisseurs" pour "trouver des solutions" de réindustrialisation, mais qu'il ne voulait pas "donner de faux espoirs".

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