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Les marques détenues par Boohoo affichent des résultats mitigés pour l’exercice 2021-2022
Même s’il n’est plus tenu de diffuser des mises à jour régulières depuis son rachat l’an dernier par le groupe Boohoo, le grand magasin en ligne Debenhams doit toujours déposer des comptes auprès de la Companies House, le registre du commerce britannique, et ses derniers chiffres indiquent une perte avant impôts de 11,7 millions de livres (13,59 millions d’euros) pour les 13 mois et demi se clôturant à la fin du mois de février de cette année.
L’entreprise, qui était auparavant cotée à la Bourse de Londres, a été acquise par Boohoo en janvier 2021 suite à sa faillite. La période visée par ces résultats a clairement été difficile puisque la chaîne a vu ses magasins fermer et a dû continuer à affronter les répercussions de la pandémie de Covid-19 pendant les confinements et après la pandémie.
Ses ventes à l’international au cours de cette période se sont établies à 56,2 millions de livres (65,28 millions d’euros), dont 52,4 millions de livres (60,86 millions d’euros) pour le Royaume-Uni.
Les pertes subies ont été imputées à la pandémie étant donné “le caractère imprévisible de la demande des consommateurs, le taux des retours clients, l’augmentation des délais de livraison et les coûts liés à la réception et à l’envoi des marchandises”.
Le groupe a néanmoins déclaré qu’il reste “extrêmement confiant dans ses perspectives de croissance future et que, alors que l’incertitude de la demande à court terme et l’augmentation des coûts des matières premières engendrées par la pandémie semblent se dissiper, il est toujours convaincu qu’il pourra poursuivre la mise en œuvre de sa stratégie qui vise à devenir le numéro 1 de la mode en ligne”.
Les comptes d’une série de sociétés détenues par Boohoo ont également été analysés par Businesslive. Ceux-ci indiquent que la baisse des ventes en dehors du Royaume-Uni et des États-Unis a affaibli la croissance de PrettyLittleThing au cours de l’exercice clôturé le 28 février, avec un chiffre d’affaires en légère hausse passant de 710,1 à 712,2 millions de livres (de 824,78 à 827,22 millions d’euros) et une baisse des bénéfices avant impôts qui passent de 98,7 à 75,1 millions de livres (114,64 à 87,23 millions d’euros).
En parallèle, le label Nasty Gal est passé d’un bénéfice avant impôt de 5,8 millions de livres (6,74 millions d’euros) à une perte de 16,8 millions de livres (19,51 millions de livres), les revenus en provenance des États-Unis chutant de 71 millions à 62,8 millions de livres (de 82,47 à 72,94 millions de livres) et les ventes au Royaume-Uni de 42,7 à 31,2 millions de livres (de 49,6 à 36,24 millions d’euros). Pour le reste de l’Europe, le chiffre d’affaires est tombé de 15,5 à 9,4 millions de livres (de 18 à 10,92 millions d’euros).
Karen Millen s’en sort mieux avec des bénéfices avant impôts qui grimpent de 6,1 à 12,1 millions de livres (de 7,09 à 14,05 millions d’euros). Ses ventes aux Royaume-Uni enregistrent un bond de 27,7 à 45,3 millions de livres (de 32,17 à 52,62 millions d’euros) tandis qu’aux États-Unis elles passent de 2,4 à 8,8 millions de livres (de 2,79 à 10,22 millions d’euros).
Chez Oasis, les ventes ont augmenté de 6,8 à 24,8 millions de livres (de 7,9 à 28,81 millions d’euros) au Royaume-Uni et de 582 000 livres (675 993 euros) à 3,4 millions de livres (3,95 millions d’euros) pour le reste du monde. Mais les pertes avant impôts sont passées de 985 000 livres (114 408 euros) à 2,5 millions de livres (2,9 millions d’euros).
En douze mois, le chiffre d’affaires de la marque de prêt-à-porter féminin Warehouse a quant à lui progressé de 5,6 à 21,3 millions de livres (de 6,5 à 24,74 millions d’euros), mais ses pertes avant impôts sont également passées de 857 000 livres (995 405 euros) à 2 millions de livres (2,32 millions d’euros), selon les données déposées.
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