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Reuters
Publié le
8 sept. 2014
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Les ventes d'habillement made in China pourraient chuter avec l'accord de partenariat transpacifique

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Reuters
Publié le
8 sept. 2014

L'étiquette Made in China pourrait à l'avenir être moins fréquente dans les magasins de vêtements aux Etats-Unis, si le gouvernement américain atteint ses objectifs dans la négociation de l'accord de partenariat transpacifique (TPP).

Washington souhaite en effet obtenir un accord où le Vietnam, plutôt que le Mexique et les pays d'Amérique centrale, gagnerait des parts de marché, et ce au détriment de la Chine.


Travailleurs de l'industrie textile en Chine (Photo Reuters)


Dans le cadre des accords commerciaux régionaux actuels, la moitié des textiles américains sont envoyés au sud du Rio Grande, où ils sont transformés en vêtements qui sont généralement redirigés vers les Etats-Unis, libres de droits de douane. Nombreux sont ceux qui craignent que le nouvel accord se fera au détriment de ce business model représentant 57 milliards de dollars et 1,5 million d'emplois.

Un fonctionnaire américain, parlant sous le sceau de l'anonymat, a indiqué que des mécanismes tels que celui des règles d'origine, qui permettent de déterminer si un produit peut être importé sans taxe en fonction de l'origine des éléments qui le composent, ou encore l'emploi de calendriers différenciés pour réduire les droits de douane, pourraient contribuer à protéger les intérêts de la région, tout en profitant au Vietnam. Il est généralement admis qu'en l'absence de préférences commerciales, le Vietnam prendrait de larges parts de marché au détriment de la Chine.

L'industrie textile est une priorité pour le Vietnam, qui accueille d'ailleurs une nouvelle série de négociations cette semaine. Ceci n'est toutefois qu'un sujet parmi d'autres pour les autres pays, qui pourraient d'ailleurs en profiter pour obtenir des concessions dans d'autres domaines, en l'échange de leur appui à Washington sur la question textile (les autres pays du partenariat transpacifique sont l'Australie, Brunei, le Canada, le Chili, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou et Singapour).

En pratique, les produits textiles pourraient être traités de manière différente en fonction de leur impact sur l'économie américaine. Ainsi, les droits de douane sur les produits où la Chine domine aujourd'hui, tels que les anoraks ou les robes en tissu synthétique, pourraient rapidement être réduits, donnant ainsi l'avantage au Vietnam.

Depuis 2010, les exportations de textile vietnamiennes à destination des Etats-Unis ont déjà augmenté de 38 %, en dépit de droits de douane représentant un tiers du coût total de production.

L'Institut Peterson prévoit une progression supplémentaire de 46 % des exportations d'ici à 2025, les grands perdants étant le Mexique et la Chine.

Selon Reuters, les coûts du travail dans les pays d'Amérique Centrale sont sans comparaison avec ceux des pays asiatiques, même si, face aux accusations de travail infantile émises par le ministère du Travail américain, une amélioration des conditions de travail et des standards environnementaux devraient contribuer à augmenter les coûts de production au Vietnam.

Toutefois, le continent américain a pour avantage sa proximité face au consommateur, un facteur de plus en plus important pour les chaînes de "fast fashion" comme Zara, H&M ou Forever 21, ainsi qu'un accès plus facile au coton américain bon marché.

D'ailleurs, le groupe textile chinois Keer envisage d'investir 218 millions de dollars dans une filature en Caroline du Sud. "En dehors du travail, tous les autres coûts sont meilleur marché aux Etats-Unis, en comparaison avec la Chine", indique Wally Wang, directeur adjoint de Keer America.

Toujours selon Reuters, de nombreux experts et acteurs de l'industrie textile espèrent que le pacte, sur lequel Washington attend un premier accord en novembre, provoquera de nouveaux changements dans l'industrie textile. "Le Vietnam est déjà meilleur marché que la Chine, et avec la suppression des droits de douane de 12 % à 32 %, cela fera une énorme différence", selon Julia Hugues, la présidente de l'Association américaine des industries du la mode.

En réaction, des entreprises chinoises, comme Texhong Textile Group et Pacific Textiles Holdings devraient choisir, de plus en plus, de s'installer au Vietnam et d'utiliser le pays comme base de production.

Les règles d'origine pourraient ainsi avoir pour effet de faire du Vietnam le principal fournisseur de fil et de textiles, place aujourd'hui occupée par la Chine.

"Cela aura un impact et celui-ci pourrait être de grande ampleur", affirme Patrick Conway, professeur d'Economie à l'Université de Caroline du Nord à Chapel Hill.

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