Letasca réinvente le gilet

Auteur :

Dominique Muret

Publié le
3 juil. 2014

Comment survivre aujourd’hui, super équipés de tablettes, téléphones portables, écouteurs et autres gadgets, tout en gardant du style et sa liberté de mouvement ? Deux trentenaires milanais, amis de longue date, Edoardo Giaroli et Elbio Bonsaglio, ont trouvé la solution.

Le premier est architecte, le deuxième mannequin. Avec la jeune styliste Ada Kokosar, ils ont inventé le gilet du troisième millénaire, en lançant la marque Letasca exclusivement dédiée à ce monoproduit, qui a débuté au Pitti Uomo et a été présentée au Tranoï Homme cette fin juin.

“Nous avons conçu ce gilet comme une pièce transversale, sans lien avec les saisons, une pièce fonctionnelle pour homme, qui permette de bouger aisément avec tous les objets quotidiens et accessoires électroniques d’aujourd’hui, en ayant toujours les mains libres. C’est un produit informel, mais avec une forte touche fashion”, explique Edoardo Giaroli.

Pour mettre au point ce gilet de nouvelle génération, le duo s’est surtout inspiré de l’habillement militaire et de ses vestes multi-poches. Le résultat est un gilet réversible muni de 10 poches de diverses dimensions étudiées, en fonction du poids des objets qu’elles doivent contenir (9 sur le devant et une plus grande derrière pour y enfiler le laptop ou un magazine).

Le gilet s’ouvre avec un zip latéral et une bande Velcro sur l’épaule, et a été conçu pour contenir de tout : du téléphone portable à la batterie, sans oublier lunettes, stylos, briquet, papiers d’identité, cartes de crédit, montre, tablette, etc.

Le gilet est fabriqué en Turquie avec du nylon waterproof et des tissus techniques. Pour le printemps/été 2015, sont proposés trois modèles : une version légère et estivale, très pratique pour se rendre sur la plage sans sac, et deux versions plus structurées, l’une sportive noire et kaki, l’autre informelle molletonnée avec des imprimés, disponible également avec le zip central sur le devant.

“Nous voulons être très forts sur ce produit précis. La prochaine étape concernera l’apport de la technologie insérée directement dans le vêtement, éventuellement à travers un co-branding. Nous sommes très contents de notre première participation au Pitti. Nous avons eu de très bons contacts, en particulier avec des boutiques françaises comme Colette et Merci et Barneys pour les Etats-Unis”, conclut Edoardo Giaroli, qui, avec son associé, a créé pour développer le produit la société Tasca Milano.