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Levi's s'engage à fabriquer des jeans "propres" d'ici 2020

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AFP
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14 déc. 2012

PARIS, 13 déc 2012 (AFP) - Levi's, le géant américain du jean, s'est engagé à cesser le rejet de toute substance chimique dangereuse d'ici 2020 et a présenté une série de mesures concrètes saluées jeudi par l'ONG Greenpeace. "Cet engagement de Levi's est une victoire pour les riverains des usines de production, qui sont directement concernés par ces pollutions toxiques, et aussi pour tous les pays où cette marque est présente", a déclaré Greenpeace dans un communiqué. L'ONG avait mené ces derniers jours une action internationale pour encourager Levi's à s'engager sur la question (vidéo ci-dessous).

Levi's a réaffirmé, dans un communiqué datant du 12 décembre, son intention de réduire à zéro le rejet de toute substance chimique dangereuse sur l'ensemble de sa chaîne de production d'ici 2020, un engagement déjà pris en 2011.



"A l'époque, le cadre n'était pas solide, il manquait des dates précises et des actions formulées très concrètement pour éliminer ces substances. C'était du greenwashing", a déclaré à l'AFP Martin Besieux, un des responsables de la campagne de Greenpeace contre les produits dangereux dans les vêtements. La firme américaine s'est désormais engagée à exiger de 15 de ses plus gros fournisseurs, qui possèdent de nombreuses usines en Chine, au Mexique ou ailleurs, à rendre publiques d'ici juin 2013 leurs données sur les substances chimiques utilisées. D'ici la fin 2013, 25 autres fournisseurs seront concernés. Selon Martin Besieux, l'obligation d'information va créer une "dynamique". "Si vous devez dire au public les produits toxiques que vous utilisez, vous allez devoir chercher une solution pour réduire la pollution", assure-t-il.


Une illustration de Louison pour Greenpeace (via Greenpeace France)

Levi's a également promis d'éliminer en 2013 toute utilisation d'éthoxylates de nonylphénol (NPE), des produits considérés comme des "perturbateurs endocriniens" suspectés d'avoir une incidence sur la reproduction et d'accroître le risque de certains cancers, et de PFC (composés perfluorés) d'ici fin 2015. En 2011, Greenpeace avait lancé sa campagne "detox" pour dénoncer l'utilisation par les grandes marques de l'habillement de produits dangereux pour la santé. Selon l'ONG, avant Levi's, sept autres grandes marques (Puma, Nike, Adidas, H&M, M&S, C&A et Li-Ning) s'étaient déjà engagées à ne plus utiliser de substances chimiques dangereuses, sous la pression de Greenpeace.

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