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Lieux insolites et mises en scène spectaculaires pour les défilés à Paris

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AFP
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1 juil. 2012

PARIS, 30 juin 2012 (AFP) - Parkings, dojos ou jardins publics, les défilés de mode masculine ont investi ces derniers jours des lieux insolites à Paris, multipliant les trouvailles de mise en scène pour captiver leur public.

La marque Kenzo avait investi la Maison du judo à la périphérie de la capitale samedi matin, surprenant journalistes et acheteurs de grands magasins du monde entier en ouvrant le spectacle avec une dizaine d'acrobates debout sur une passerelle.

Deux d'entre eux font le poirier sur la rambarde, plusieurs mètres au-dessus de la salle. Puis ces adeptes du "parkour", pratique de saut urbain, enjambent les balustrades sur le côté de la salle, volant au-dessus des invités pour atterrir sur des tatamis d'où ils se lancent dans une série de pirouettes.

Passée cette intro spectaculaire, la marque, dessinée par les New-Yorkais Humberto Leon and Carol Lim, présente une collection ultra-urbaine, teintée d'éléments safari comme ce tigre multicolore gueule ouverte au dos d'un blouson ou ce bermuda surligné d'un discret motif panthère.

Dans la foulée, le défilé apparemment classique pour la remuante Maison Martin Margiela, dans un luxueux hôtel particulier, a surpris par le choix de ses modèles, tous noirs et en partie "castés" dans la rue, pour présenter une collection à dominante blanche.

La veille au soir, le défilé Givenchy sentait l'encens, grâce à un diffuseur de parfum à l'entrée d'un hangar industriel. Inspirée par l'obsession de son styliste italien Riccardo Tisci pour la religion catholique, la collection multipliait tuniques-chasubles noir et imprimés représentant la Vierge ou des saints, à dominante de rouge, noir et rose.

Ensuite, la petite caravane mode est partie au vert pour voir la deuxième collection de prêt-à-porter masculin de la marque Berluti (LVMH), connue pour ses chaussures, sous la houlette d'Antoine Arnault, fils de Bernard.

Coupettes de champagne et petits fours délicats en main, dans cette partie du jardin du Palais-Royal privatisé pour l'occasion, les "happy few" étaient invités à déambuler entre différents tableaux vivants. De superbes hommes-objets, mannequins et non-professionnels de tous âges, luttaient contre l'ennui, marquant la pause dans un décor de roseraie, de bibliothèque anglaise.

Jeudi soir, le styliste belge Dries Van Noten, qui aime les décors bruts et urbains, avait choisi un parking, banal et nu, pour présenter une collection riche aux tons d'orange brûlée et marine, motif camouflage et soies mordorées vert et cuivre, jouant sur les contrastes entre codes tailleur et style de la rue.

Les défilés de mode masculine se poursuivent jusqu'à dimanche après-midi, avec les collections attendues de Hermès, Lanvin et Paul Smith, avant de laisser place dès la soirée à la haute couture.

Par Gersende RAMBOURG

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