Lily Birds, site communautaire de personnalisation de bijoux

Auteur :

Marion Deslandes

Publié le
4 mai 2017

Lily Birds entend faire de la personnalisation son atout pour grandir. La jeune entreprise, fondée il y a moins d’un an par la créatrice de bijoux Fabienne Derycke et Johann Petit, s’articule autour d’une plateforme Web ou chaque client peut, s’il le souhaite, créer son propre bijou en choisissant plusieurs options (matières, couleurs et formes). « A l’heure du digital, il faut laisser la main au client, c’est tout ce qu’il demande en matière de bijoux », précise Fabienne Derycke.

Il existe aussi sur le site une collection pensée par la fondatrice, proposée à des prix oscillant entre 18 et 80 euros, mais le but est bien de fédérer une communauté de créateurs parmi les clients. D’ailleurs, si des visiteurs du site achètent une création pensée par un autre client, celui-ci se voit rémunéré. Lily Birds lui reverse ainsi une commission de 5 à 6 % du prix de vente, sous forme de bon d'achat.

La fabrication des bijoux fantaisie est assurée dans un atelier situé à Marcq-en-Baroeul, près de Lille. Pour grandir, la marque, qui va lancer une nouvelle version de son e-shop, souhaite s’ouvrir peu à peu à l’accessoire en général, dont une offre de chapeaux et de maroquinerie. L’entreprise va d’ailleurs bientôt lancer un simulateur permettant de personnaliser son tote bag.

Publicités

La société, qui emploie cinq personnes et aspire à totaliser une quinzaine de salariés d’ici la fin de l’année, a également démarré une activité BtoB. Elle propose ainsi à des marques ou détaillants multimarques de sélectionner des produits afin qu’ils puissent les vendre dans leurs boutiques. Mais surtout, « sur le dernier salon Bijorhca, nous avons présenté une borne de personnalisation de bijoux qui a beaucoup plu. Nous allons proposer des tablettes aux détaillants de prêt-à-porter, afin que les clientes puissent se créer un bijou en totale adéquation avec un vêtement choisi dans le magasin », précise la dirigeante, qui devrait boucler une levée de fonds d’ici l’été. Prochain chantier ? L’ouverture du site à l’international avec une déclinaison anglophone prévue pour 2018.