Chez Loft, la liaison Paris-Londres est définitivement sans encombre. Entre deux rendez-vous à Paris, David Frèche, directeur financier de Loft et fils du fondateur Patrick Frèche, vient d'inaugurer la troisième unité dans la capitale britannique et reprend les routes de France, direction Aix-en-Provence où il ouvrira un Loft dans la ville (transaction L'Immobilière Commerciale M. Kohn).

Loft, collection printemps-été 2011

En seulement deux ans, Loft aura ouvert trois boutiques en propre à Londres (Notting Hill, Marylebone et Dover Street), une belle avancée pour la marque parisienne qui protège son indépendance de marque à taille humaine. "D’autres vont plus vite, souligne David Frèche, mais nos emplacements sont ciblés et nous sommes une entreprise familiale et avançons à notre propre rythme. L'objectif ne change pas: entre 5 et 6 boutiques par an".

La dernière en date, sur Dover Street à Londres, ne fait pas exception. Celle attendue à Aix-en-Provence également. Prévue pour mai, elle ouvrira ses quelque 100 m² sur deux étages place Saint-Honoré avec une belle façade en angle. Et Bordeaux est maintenant à l’étude.

Résultat, Loft est aujourd’hui à la tête de sept boutiques dans Paris, trois en province, autant de corners en grands magasins et trois adresses à Londres. Quant au wholesale, activité récente dans l’histoire de la marque, il représente un peu moins de 10% du chiffre d'affaires. "C’est le maximum, continue David Frèche. Le wholesale nous permet de gagner une présence à l’export, dans une dizaine de pays, comme l’Italie, l’Allemagne, le Benelux, Israël, la Scandinavie ou encore la Grèce, où cela a d’ailleurs débouché sur une franchise." Sinon, Loft reste une marque avec la volonté d’être distribuée dans ses propres enseignes. Et Paris de concentrer encore aujourd'hui près de 80% du chiffre.