Bruno Joly
10 oct. 2014
Luxe : Berenberg pointe du doigt les risques limités d’Ebola
Bruno Joly
10 oct. 2014
C’est une note venue de Hambourg qui soulève la question. La banque allemande Berenberg vient de titrer un document par : "Luxe – le Virus Ebola : risques limités, mais risques tout de même".
Selon les analystes de la société de Hambourg, le risque est réel en cas d’impact sur le tourisme de loisirs et d’affaires. A commencer par le renforcement des mesures sanitaires dans cinq aéroports américains. En France, le contrôle pourrait être renforcé, selon le gouvernement.
"De notre point de vue, la baisse des flux touristiques pourrait affecter les ventes en travel retail, l’un des circuits de distribution qui croît le plus vite dans le luxe, les cosmétiques, et les spiritueux", précise la note.
De même, Berenberg estime que 50 % des ventes de luxe réalisées en Europe le sont avec des touristes et non des résidents. Une part qui grimpe à 60 % en France et 55 % au Royaume-Uni. Un secteur qui pèse à Paris en 2013 pas moins de 11 milliards d’euros de chiffre d’affaires, 9 milliards à Londres et même plus de 21 milliards à New York.
Toutes proportions gardées, en raison notamment des continents concernés, Berenberg prend pour exemple l’épidémie de SRAS, qui a sévi au début des années 2000 en Asie.
En 2003, l’épidémie de SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) avait provoqué une baisse de 6,5 % du trafic passager entre janvier et juillet. Dans le même temps, l’indice Berenberg sur l'activité du secteur du luxe avait perdu 23 %. Même s'il s'est redressé très vite.
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