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28 janv. 2022
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LVMH: une année 2021 record grâce à un pôle "mode & maroquinerie" fort rentable

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28 janv. 2022

Mode et maroquinerie continuent de porter LVMH toujours plus haut. En 2021, cette division locomotive, qui chapeaute quatorze maisons (sur un total de 75) a atteint des résultats records, contribuant à elle seule pour près de la moitié des recettes du géant du luxe, avec un chiffre d’affaires de 30,89 milliards d’euros sur un total de 64 milliards. Elle s’inscrit en hausse de 46% comparé à 2020 et de 42% par rapport à l’année prépandémique 2019. Ses ventes ont explosé notamment au dernier trimestre (+51%).


Le défilé-performance de Louis Vuitton - © PixelFormula


Sa rentabilité a également atteint des sommets l’an dernier avec un résultat opérationnel courant de 12,8 milliards d’euros, assurant la principale source de profits de LVMH.

Le résultat opérationnel du groupe s’élève à 17,1 milliards d’euros en 2021, avec une marge ressortant à 26,7%, tandis que son bénéfice net grimpe de 156% à 12,04 milliards d'euros sur un an (+68% par rapport à 2019). Un niveau "sans précédent dans l'histoire du groupe", selon le directeur financier Jean-Jacques Guiony.

"Pour "mode & maroquinerie", il s’agit d’un résultat très spectaculaire, qui est supérieur à l’ensemble du résultat opérationnel de 2019 (il était de 11,5 milliards ndlr)", observe le manager au cours de la conférence de présentation des résultats du groupe, visiblement époustouflé par une telle performance. En 2021, le résultat opérationnel courant de cette division s’est envolé de 79% par rapport à l’année précédente, et de 75% sur deux ans.

LVMH a surtout progressé à l’international. A commencer par les Etats-Unis, devenu son premier marché à hauteur de 26% des parts, qui engrange une hausse de 25% sur deux ans en gagnant deux points. Le tout avec des croissances trimestrielles très fortes et régulières (de 15 à 30%). Le groupe peut compter sur une bonne présence en Amérique notamment grâce à Tiffany et Louis Vuitton, "première marque sur le marché américain", selon Bernard Arnault.

L’Asie hors Japon, débouché principal pour LVMH au niveau régional avec 35% des parts, a enregistré une hausse de 31% et un gain de 5 points par rapport à 2019. "Ce sont donc sept points pris à l’Europe", note Jean-Jacques Guiony, qui qualifie la situation du Vieux Continent "d'un peu plus compliquée, mais en amélioration". La chute des ventes de 18% enregistrée en début d'année, au premier trimestre 2021, s'est en effet peu à peu réduite pour aboutir à une légère progression de 1% au dernier trimestre. "Cela veut dire que nos équipes sur le terrain ont réussi à compenser l’absence de touristes par une clientèle locale, ce qui implique un travail bien plus difficile", poursuit-il. Sur toute l’année, les ventes en Europe baissent de 8%.

"En Europe, comme aux Etats-Unis, nous avons beaucoup développé la relation avec nos clients locaux. En Europe, nous avons remplacé en partie les touristes grâce à un travail de proximité et une plus grande attractivité de nos marques", renchérit le PDG Bernard Arnault, louant "la grande dévotion des forces de vente".


La progression des ventes par groupe d'activités - LVMH


"Je ne pense pas que la clientèle asiatique revienne de sitôt", estime-t-il, tablant sur leur retour à horizon 2023, voire 2024. Cet éloignement forcé de l'Europe n’a pas pesé visiblement sur les dépenses des consommateurs chinois les plus aisés. "Nous avons constaté que nos clients chinois, alors que les voyages étaient réduits, ont acheté plus chez nous qu’en 2019. La question, c’est d’arriver à être proche d’eux, comme on le fait en Europe", ajoute le patron du groupe, soulignant que "ces clients sont de plus en plus sélectifs, s’orientant vers des marques qui vendent plus que de la mode".

Les résultats exceptionnels du pôle "mode & maroquinerie" reposent naturellement sur la force de ses marques. A commencer par Louis Vuitton que Bernard Arnault considère justement comme "plus qu’une entreprise de mode".

"C’est une entreprise créative culturelle, qui touche une clientèle très importante, des plus jeunes, avec la Gen Z, aux clients plus mûrs", expose-t-il, en citant le défilé de la dernière collection masculine signée par Virgil Abloh le 20 janvier, véritable performance réunissant "orchestre, danseurs, images, spectacle". "C’est ça l’esprit de Louis Vuitton. Une marque de culture à audience mondiale, quelque chose de complètement différent par rapport à ce que l’on peut voir dans la mode". Une image accentuée par les activités artistiques de la Fondation Louis Vuitton.
 
Concernant la succession de Virgil Abloh, décédé le 28 novembre, le PDG a indiqué qu’il aborderait la question "une fois que la période de deuil sera achevée". Il est également revenu sur les succès de Dior, "une marque de couture très différente", qui devrait connaître un événement "inoubliable" début mars avec la réouverture de son siège de l’avenue Montaigne entièrement rénové. Au-delà de Fendi, Bernard Arnault a aussi cité le succès de Celine, "qui est l’une des maisons à avoir la plus forte croissance de toutes les marques de la planète".

Pour 2022, LVMH voit donc l’avenir en rose. "La conjoncture, si elle se poursuit comme elle était en janvier, devrait être porteuse. Les chiffres confortent la croissance. Néanmoins, il faut être vigilant, notamment à cause de l’inflation", conclut Bernard Arnault, tandis que Jean-Jacques Guiony annonce un dividende de 10 euros par action.  

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