8 882
Fashion Jobs
CHRISTIAN DIOR
Responsable Production - Vermont (F/H)
CDI · PARIS
MAISONS DU MONDE
Business Developer Idf et Grands Comptes
CDI · PARIS
DECATHLON
Product Marketing Manager - Shopping App (F/M/D)
CDI · PARIS
DECATHLON
Cybersecurity Engineer / Customer Experience
CDI · PARIS
VEJA
Employee Experience Coordinator
CDI · PARIS
HERMES
CDI - Responsable Ressources Humaines - la Cate (H/F)
CDI · NONTRON
GROUPE BEAUMANOIR
Gestionnaire d'Applications/si (H/F)
CDI · SAINT-MALO
CHANTAL BAUDRON S.A.S.
Chef de Produit H/F
CDI · TOULOUSE
AIGLE
Responsable Approvisionnements Retail & Digital F/H
CDI · PARIS
EDEN PARK
Attaché Commercial Multimarques Ildf/Nord/Grand Est(H/F)
CDI · PARIS
GROUPE PRINTEMPS
Acheteur Mode Street H/F
CDI · PARIS
VILA FRANCE
Responsable Produit - Vila France
CDI · PARIS
SHOWROOM GROUP
Opérateur/Opératrice Logistique Polyvalent.e (H/F)
CDI · SAINT-WITZ
SHOWROOM GROUP
Chef de Projet Outils Logistiques - H/F
CDI · SAINT-DENIS
SHOWROOM GROUP
Responsable d'Exploitation Logistique - H/F
CDI · SAINT-WITZ
LE TANNEUR & CIE
Chargé(e) Marketplaces (H/F) en CDI
CDI · PARIS
L'ATELIER CUIR - ATC
Chargé(e) de Production
CDI · PARIS
INTERSPORT
Responsable Ressources Humaines F/H
CDI · SAINTE-EULALIE
HAYS FRANCE
Responsable Grands Comptes H/F
CDI · PARIS
INTERSPORT
Responsable du Contrôle de Gestion – Pôle Revenus d’Exploitation & Marges H/F
CDI · LONGJUMEAU
INTERSPORT
Commercial Clubs et Collectivités (Dép : 89-58-71)
CDI · LUNÉVILLE
RIMOWA
CDI - Senior Product Manager - Hardside - F/H
CDI · PARIS
Publicités
Publié le
20 nov. 2014
Temps de lecture
4 minutes
Télécharger
Télécharger l'article
Imprimer
Taille du texte

Marcello Tassinari (DG et CFO du groupe Aeffe) : "2015 sera l’année du tournant pour Aeffe"

Publié le
20 nov. 2014

Rationalisation des processus, changements de licences, relance de Moschino avec l’arrivée de Jeremy Scott, nouvelle stratégie pour Alberta Ferretti et Pollini… Le directeur général et CFO du groupe Aeffe Marcello Tassinari dévoile à FashionMag.com les nouveaux projets et la stratégie mise en place au terme d’une profonde réorganisation.


Marcello Tassinari, directeur général et CFO de Aeffe



FashionMag.com: Le groupe Aeffe s’est engagé depuis 2009 dans un profond processus de réorganisation. Où en êtes-vous aujourd’hui ?

Marcello Tassinari:
Depuis 2009, nous avons réduit les coûts de production, réorganisé la chaîne d’approvisionnement, amélioré de manière générale toute l’organisation. Puis, entre 2013 et 2014, nous avons effectué d’importants changements stratégiques visant à revitaliser notre offre créative à la direction de Moschino, Philosophy et Pollini (comme anticipé par FashionMag.com le 17 novembre annonçant la fin de la collaboration avec le directeur créatif Nicholas Kirkwood, ndlr).

Parallèlement, nous avons mis fin aux licences Cacharel et Jean Paul Gaultier, qui étaient peu rentables, tout en démarrant de nouvelles licences avec Emanuel Ungaro, confié au styliste Fausto Puglisi, et Cédric Charlier. Enfin, nous avons changé de réseau de distribution au Japon. 2014 est donc une année charnière, où nous commençons à voir les premiers effets positifs liés à ces décisions, tandis que 2015 sera l’année du tournant, qui verra se concrétiser la nouvelle stratégie du groupe.

FM: Depuis l’arrivée de Jeremy Scott au style de Moschino, la griffe semble avoir retrouvé un nouvel élan.

MT:
Sans aucun doute ! Jeremy Scott s’est révélé la personne idéale pour cette griffe, aussi bien pour le prêt-à-porter que pour les accessoires, qui marchent très bien. Il est arrivé en novembre 2013 et a présenté sa première collection femme en février. Avec la collection printemps/été 2015, il a pris la supervision de toutes les lignes, ainsi que de toutes les licences. C’est aussi un grand communicant, notamment à travers les réseaux sociaux. Les étuis qu’il a dessinés pour les smartphones, par exemple, se sont littéralement envolés et ont contribué à booster l’image de la marque, en nous permettant de récupérer une clientèle plus jeune.

FM: Quels sont les projets pour la marque ?

MT:
Moschino représente 50 % de nos ventes totales. Nous avons de grands projets de croissance aussi bien du point de vue du prêt-à-porter que des accessoires, mais aussi des magasins. Deux boutiques de 300 m2 vont notamment voir le jour aux Etats-Unis début 2015, l’une à Los Angeles et l’autre à New York.

FM: Comment se réorganise désormais l’offre de Moschino ?

MT:
L’offre du produit a été réorganisée autour de trois segments bien distincts, qui vont nous permettre d’être plus performants au sein des points de vente. Il y a la première ligne Moschino Couture, dont la femme défile à Milan et l’homme à Londres depuis juin. La deuxième ligne Cheap and Chic, qui va être renommée "Boutique Moschino" à partir de l’automne/hiver 2015-16 avec un daywear s’adressant aux plus de 30 ans, et enfin la ligne Love Moschino, qui s’adresse à un public plus jeune.

Jeremy Scott a donné un nouvel élan à Moschino


Par ailleurs, à partir de l’hiver 2015, la ligne homme qui était produite en licence par une société tierce va être gérée en interne au sein de Moschino. Jeremy Scott est très porté aussi sur la mode masculine, c’est pourquoi nous avons préféré internaliser la ligne, qui a d’excellentes perspectives de croissance.

FM: Qu’en est-il d’Alberta Ferretti, votre autre marque propre de prêt-à-porter ?

MT:
Là aussi, nous avons changé de stratégie. La fondatrice Alberta Ferretti a décidé de se concentrer sur sa ligne éponyme, avec un repositionnement vers le haut, en complétant l’offre avec deux collections demi-couture et une collection de robes de mariée par an. Avec le printemps/été 2015, les ventes de la marque ont considérablement augmenté. En ce qui concerne la deuxième ligne, Philosophy, nous avons fait appel à un styliste externe. Tout d’abord Natalie Ratabesi, dont la collaboration s’est terminée récemment, et à partir de la saison prochaine, en confiant la ligne à Lorenzo Serafini, qui dévoilera sa première collection en février lors d’un défilé à Milan. Ce sera le grand retour de Philosophy après six ans sur les podiums new-yorkais.

FM: Qu’en est-il de vos deux marques en licence, Emanuel Ungaro et Cédric Charlier ? Comptez-vous en avoir d’autres ?

MT:
Pour le moment, nous préférons nous concentrer sur ces deux marques. Cédric Charlier est en train de bien marcher. La marque se développe à travers la distribution wholesale et les franchises. Même logique pour Emanuel Ungaro. La boutique parisienne a été fermée en 2012 avant que nous prenions la griffe en licence il y a un an et demi. C’est encore une start-up, mais elle progresse bien. Une boutique a été ouverte jusqu’ici à Portofino en franchise. Nous ne prévoyons pas, pour le moment, d’ouvrir des boutiques en direct avec nos marques en licence.

FM: Quelles sont vos prévisions pour la fin de l’année ?

MT:
Les choix opérés ces dernières années commencent à porter leurs fruits. Si l'on tient compte de l’arrêt des deux licences Cacharel et Jean Paul Gaultier et de la réorganisation de la distribution au Japon, nos ventes ont progressé en réalité de 7 % sur les neuf premiers mois de 2014, s’élevant à près de 193 millions d’euros. Nous sommes d’autant plus optimistes que nous avons enregistré une hausse de 15 % des commandes de la collection printemps/été 2015 par rapport à l'an dernier.

Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 FashionNetwork.com