Même si aucune proposition formelle n’a été formulée, Mariella Burani attise l’intérêt d’investisseurs du Moyen-Orient. Dans un communiqué de presse, la famille à la tête du groupe de prêt-à-porter italien « confirme avoir reçu des approches préliminaires et de l’intérêt de la part d’investisseurs du Moyen-Orient dans le but d’investir dans Mariella Burani Family Honding S.p.A. (Mbfh) ».

C’est donc en eaux troubles que continueront de spéculer acteurs de la presse et monde de la mode. Les rumeurs n’en sont d’ailleurs pas à leur dernier souffle. Pour s’en convaincre, il suffisait d’ouvrir le journal économique Il Sole 24 Ore en milieu de semaine dernière.

Ce dernier affirmait en effet qu’un fonds d’investissement basé à Abou Dhabi se serait écarté de ses secteurs de prédilection que sont le luxe et l’hôtellerie pour prendre 30 % de Mbfh pour en augmenter le capital de 100 à 120 millions de dollars… avant d’en prendre totalement le contrôle.

Avéré ou pas, ce rachat ne semble pas tomber du ciel, quand on sait que près de 45 % du chiffre d’affaires de l’entreprise de mode transalpine se fait au Moyen-Orient ou sur des marchés émergents tels que la Russie ou les pays d’Europe de l’Est.