Auteur :
Anaïs Lerévérend
Anaïs Lerévérend
Publié le
27 mai 2011
27 mai 2011
Masha Keja: un mariage réussi entre sa maroquinerie et le Made in France
Auteur :
Anaïs Lerévérend
Anaïs Lerévérend
Publié le
27 mai 2011
27 mai 2011
Masha Keja |
Mariage des cultures françaises et russes, mais aussi mariage entre les "classiques rassurants" qu’elle a travaillé dans la maroquinerie haut de gamme et la créativité de la haute couture qu’elle a connue chez Christian Lacroix. Aux formes maîtrisées s’associent par exemple des broderies artisanales très présentes.
Réalisées par une manufacture de la Sarthe dont la spécialité est l’ornement militaire, celles-ci n’ont qu’un seul motif pour base et une technique ancienne faite de fils d’or et d’argent: la canetille. "Cet aigle à deux têtes stylisé, découvert sur d’anciens uniformes russes, devait être un motif mais est devenu un logo sans que je m’en rende compte", raconte la styliste.
L’assemblage des peaux souvent italiennes mais parfois françaises est quant à lui confié à une usine du Maine et Loire. Une dizaine de formes de sacs et quelques autres en petite maroquinerie sont déclinées en plusieurs matières et coloris et peuvent être complétées par des gri-gris maison. Le prix moyen pour un sac tourne autour des 500 euros.
Masha Keja est distribuée par une quarantaine de points de vente, dont une quinzaine en France et autant en Russie. Elle vise le marché international et les pays "pour qui le prix se justifie s'il s'agit d'une fabrication française", selon elle. Des agents locaux ont notamment permis de démarrer l'export vers le Moyen-Orient.
Masha Keja printemps-été 2011. |
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