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16 sept. 2008
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Mess Around : un lancement au-delà des attentes

Publié le
16 sept. 2008

Dates, localisation, concurrences... Les doutes sur Mess Around n’ont pas manqué depuis son instigation. Le nouveau salon parisien de la chaussure a cependant réuni 3 172 visiteurs et 320 marques, au lendemain d’un salon Accessoire Avenue (ex-Midec) faisant lui aussi ses premiers pas.



Installé aux Docks de Paris, au cœur des studios télévisés de La Plaine Saint-Denis, Mess Around s’est montré plus étendu qu’escompté. « Face à la demande, nous avons dû nous résoudre, fin mai, à louer un troisième bâtiment », explique son fondateur, Jean-Paul Le Roux.

Exposants et acheteurs se sont donc rencontrés sur les 7 000 mètres carrés des trois bâtiments aux plafonds parsemés d’étoiles, à l’ambiance musicale maitrisée, et surtout remplis de stands aux cloisons n’excédant pas 1,70 mètre, offrant ainsi au visiteur une perspective ininterrompue quelque soit son point de vue. Les allées sont quant à elles parcourues par des « bars roulants » proposant des rafraîchissements et autres petites gourmandises, également disponibles sur l’esplanade gazonnée du salon où poufs et tables étaient pris d’assaut.

Une ambiance singulière qui a fait plus qu’étonner des marques pourtant rompues aux rassemblements professionnels. « C’est une atmosphère qui dépareille vraiment avec les autres salons, confie Pierre Morin, responsable des ventes France de Kickers. On a même entendu les acheteurs parler de "salon de la renaissance" et de "sang neuf". C’est plus moderne. Plus humain. »



Une ambiance décontractée qui n’a pas empêché les marques interrogées d’enregistrer de bons résultats, surtout les deux premiers jours. Sur le stand d'Esprit, on souligne la différence avec le salon concurrent. « Là-bas, nous rencontrions peu de clients, nous étions submergés par les accessoires, et on ne voyait plus les grandes enseignes, explique une assistante commerciale. Ici, nous rencontrons des anciens et de nouveaux acheteurs. Les organisateurs ont très bien su communiquer ».

Quelques points de détails ont cependant agacé certains des participants : un choix de restauration limité à un snack sur l’esplanade, un nombre de navettes insuffisant entre la Porte de la Chapelle et le salon, et un doute assez récurrent sur les avantages de ce lieu excentré. « La facilité d’accès du salon va être revue pour les prochaines sessions », confie Jean-Paul Le Roux, pour qui cet éloignement a malgré tout l’avantage de « filtrer les curieux, pour ne laisser que des visiteurs professionnels ».



Rapidement surnommé "Charlie", en raison des trois drôles de dames qui l’entourent (Agathe Le Roux, Amélie Le Roux et Cécile Gluck), l’instigateur du salon ne cache pas être lui-même pris de court par l’engouement rencontré. Comme lors d’une soirée buffet-concert où plusieurs centaines de participants se retrouvent dans ce qui ressemble à s'y méprendre à une fête villageoise conviviale, loin des salons en phase de désertification dès 16h passées. « On ne s’y attendait pas, explique Jean-Paul Le Roux. Cela place la barre très haut pour les prochaines éditions ». Celles-ci se dérouleront du 1er au 3 févier 2009 puis du 1er au 3 mars, afin de correspondre au calendrier des chausseurs.

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