Miniséri: les cartables devenus accessoires de mode

Auteur :

Sarah Ahssen

Publié le
19 oct. 2012

L’histoire de Miniséri débute il y a sept ans, lorsque Céline Basset-Biagi décide de redessiner le cartable de ses filles pour leur entrée en maternelle. Naît alors un petit cartable d’écolier réalisé dans des bâches de coton s’ornant d’une petite ardoise sur laquelle on peut lire "Mon cartable" ; un modèle qui deviendra l’un des modèles phares de la marque.

Deux ans plus tard sur le salon Maison & Objet à Paris, Miniséri présente sa première collection de cartables inspirée de l’univers de l’école des années 1950 à 1970. Des cartables tous équipés du fermoir "tuck" (de 55 à 90 euros environ pour les petits cartables) qui séduisent alors les spécialistes de l’enfant - à l’image de la Maison Bonpoint avec qui Miniséri a collaboré - mais pas seulement. Car si aujourd’hui pour la marque - qui est présente dans 150 points de vente dont la moitié en France - l’essentiel des revendeurs appartiennent à l’univers de l’enfant (environ 75%) l'objectif est clairement de se développer dans le secteur femme avec Miniséri. Un style français avec la gamme d’accessoires et de sacs pour dames, besaces, pochettes et cabas chic et rétro en cuir.

Minéséri, qui a fêté en 2012 ses cinq ans et a ouvert sa première boutique à Marseille où elle a vu le jour, participera au prochain salon Maison & Objet avec "un stand plus important" et remplacera sa présence au salon Playtime par un showroom sur Paris. Par ailleurs "Miniséri souhaite investir dans des catalogues papier afin de revenir à la matérialisation de la communication et souhaite être très présente sur un phénomène qui contribue à faire connaitre des marques: le shopping social (svplly, nuji, spootnik, polyvore, ...)", explique-t-on du côté de la marque.