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10 déc. 2018
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Mode responsable : la santé, premier critère devant l’humain et l’environnement

Publié le
10 déc. 2018

Si 44 % des Français déclarent avoir moins acheté de vêtements en 2018, il s’agit davantage d’une déconsommation contrainte, notamment en raison d'arbitrages budgétaires (60 % d'entre eux selon une enquête de l'IFM), que d’une déconsommation choisie (40 %). Pour l’Institut français de la mode, l’offre d’habillement responsable n’est à ce jour pas suffisante pour répondre à la demande. Des conclusions dévoilées à l’occasion de la journée Perspectives Internationales 2019 de l’IFM, le 6 décembre à Paris.


Pour les Français ayant consommé moins d'habillement en 2018, il s'agit pour 60 % des cas d'une réduction contrainte. - IFM


Il ressort notamment que ce recul de la consommation d’habillement s’inscrit, sur le long terme, dans une réduction du poids de la mode dans le budget des consommateurs. Une part qui est passée de 9,1 % des dépenses en 1960 à 3,9 % en 2017. « Nous sommes passés de l’accumulation de biens matériels à une quête d’expériences hédonistes dans les années 1990, pour arriver actuellement à une quête identitaire », explique Thomas Delattre, chef de projet Etudes de l’institut. « Ce n’est pas une perte de repère ou de plaisir lié à la mode : c’est l’adoption d’autres raisonnements. »

Avec désormais 50 % des dépenses de mode se faisant en soldes ou promotions, le prix « ne veut plus rien dire » pour 80 % des consommateurs, qui sont 86 % à indiquer vouloir de la transparence sur ces prix, qu’il s’agisse du coût des matériaux, de la fabrication ou encore du transport. Mais quelle est la réalité de l’écologie et de l’éthique dans les arbitrages de cette nouvelle « sobriété heureuse » des achats de mode ?


L'environnement n'est pas la priorité des consommateurs. - IFM


La préoccupation majeure des consommateurs de mode se porte à 40 % sur les questions de santé, liées notamment à l’utilisation de produits chimiques par l’industrie de la mode. Le facteur humain, avec les conditions de travail des ouvriers textiles, arrive en deuxième position, avec 37 % des consommateurs en faisant leur premier point d’intérêt. Plus surprenant, l’environnement n’arrive qu’en troisième position, avec seulement 23 % des répondants plaçant cette problématique en priorité absolue.

Au final, 20 % des consommateurs ont acheté un produit de mode « responsable » en 2018. Mais seulement 8 % des enseignes placent le développement durable au cœur de leur stratégie en 2019. « Il ne s’agit pas de dire que c’est un niveau insuffisant, indique Thomas Delattre. Mais, n’étant pas eu cœur de la stratégie des marques, il ne peut y avoir à l’heure actuelle de rencontre entre l’offre et la demande. Et nous pensons qu’il faudra encore 10 ou 15 ans pour qu’offre et demande de mode responsable se retrouvent ».


La déconsommation d'habillement s'inscrit dans un arbitrage croissant des dépenses, dans lequel la mode tend à voir sa part reculer - IFM


Une réalité qui profite pour l’heure à certains modèles commerciaux spécifiques, et en premier chef à l’habillement de seconde main. Un marché que l’IFM estime en 2018 avoir atteint le milliard d’euros de ventes, grâce à une nombre de consommateurs ayant doublé depuis 2010.

31 % des consommateurs auraient acheté un vêtement de seconde main dans l’année. « On connaît la difficulté à trouver un modèle économique autour de la seconde main, et les hésitations de beaucoup d’acteurs du neuf à aller sur ce créneau, de peur de porter préjudice à leur activité principale, relève Thomas Delattre. Mais il s’agit d’un marché à très court terme, là où la mode écoresponsable est un marché à moyen terme, faute d’offre suffisante ».

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