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Publié le
15 juin 2010
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Mokuba France a 20 ans

Publié le
15 juin 2010

Tous les plus grands de la mode, de l’ameublement ou encore de l’édition font appel à elle pour leurs rubans, galons et dentelles. Depuis plus de 40 ans ans, la marque japonaise règne avec une main de maître sur le secteur. Cette année, avec la discrétion légendaire des façonniers du luxe, elle célèbre les 20 ans de sa filiale française.


Intérieur de la boutique Mokuba à Paris

Vingt ans maintenant que Mokuba France est installée rue Montmartre. Derrière la délicate devanture du numéro 18, ce sont des mètres et des mètres de rubans, de dentelles et de passementerie en tout genre. Des trésors de savoir-faire, d’exclusivités et de matières nobles tels le satin gros grain, le satin double face, le cuir, la laine ou encore la suédine. Un choix de roi surtout avec plus de 800 déclinaisons couleurs disponibles.

Au final, entre 50 000 et 60 000 références qui collent à l’air du temps sont proposées. Des références produites aujourd’hui encore au Japon, sous contrôle de la maison mère et suivant la tradition qui a forgé la renommée de la maison. Et chaque année, des centaines de milliers de mètres sont vendues pour plus de 1 000 professionnels rien que sur l’Hexagone, dont presque toute l’avenue Montaigne.

Fondée en 1967 par Shoichi Wantanabe, la marque est aujourd’hui encore une entreprise familiale dirigée par le fils et la fille. Seule la France abrite une filiale, dédiée au seul marché hexagonal. Et si Mokuba dispose d’une boutique-showroom ouverte au public, les professionnels constituent 90 % de sa clientèle, tous secteurs confondus ; de l’ameublement à l’édition, en passant par la joaillerie et bien sûr la mode qui s’entend de la couture, du prêt-à-porter, des accessoires divers comme des souliers, chapeaux ou encore sacs.

A l’instar de la plupart des façonniers du luxe, Mokuba semble tailler dans un bloc de discrétion. Elle cultive son art autant que son silence. Pas un nom ne sortira des lieux. Mais l’œil avisé aura tôt fait de retrouver les rubans d’une robe Chanel, Lanvin ou Nina Ricci ou encore la lanière cuir du joaillier Dinh Van.

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