Auteur :
Anaïs Lerévérend
Anaïs Lerévérend
Publié le
19 juil. 2012
19 juil. 2012
Molly Bracken multiplie les projets
Auteur :
Anaïs Lerévérend
Anaïs Lerévérend
Publié le
19 juil. 2012
19 juil. 2012
Molly Bracken se sent pousser des ailes. La jeune marque lancée en 2008 - autour du denim avant d'être recentrée sur un prêt-à-porter très féminin et très accessible - ne veut pas communiquer son chiffre d'affaires et l'ordre de sa croissance, mais est beaucoup plus loquace sur ses projets. Et ils sont, semble-t-il, nombreux... Le premier d'entre eux, qui se concrétisera dès la rentrée, est le lancement du site e-commerce de la marque, dont la particularité est de parvenir à s'adresser à plusieurs générations de femmes.
Molly Bracken automne-hiver 2012/2013. |
Outre cette plateforme web qui pourra accueillir les plus de 400 références par saison de la marque (sans compter la fillette Mini Molly) en septembre normalement, la marque varoise est également très concentrée sur le front de l'export. Aux 1000 multimarques et 53 corners Galeries Lafayette dans l'Hexagone se sont ainsi ajoutés près de 2200 points de vente à travers le monde. Un chiffre en constante progression sur (presque) tous les continents, avec une priorité en Europe naturellement.
A vocation très internationale, ne serait-ce que par le parcours de son couple fondateur franco-britannique, Julian et Catherine Sidonio, la marque a d'ailleurs récemment ouvert deux nouveaux showrooms à Florence, Italie ainsi qu'au Portugal. L’Europe du Sud, séduite par cette mode à petits prix (40 euros en boutique pour une robe, pièce totem des collections) a d'ailleurs vu la première boutique à l'enseigne ouvrir il y a un an, à Madrid. L’Espagne où un partenariat avec El Corte Ingles vient également d'être signé, avec plusieurs ouvertures de corners avant fin 2012 à la clé.
Si Molly Bracken ne deviendra pas "retailer" de si tôt, cette première adresse en propre est plutôt considérée comme une boutique pilote. La marque n'exclut pas d'en ouvrir une seconde en France, si elle trouvait l'emplacement adéquat près de ses bureaux parisiens. "L'idée c'est plus de tester ce à quoi pourrait ressembler le modèle retail de Molly Bracken, car nous continuons de recevoir des demandes de commission-affiliation de nombreux détaillants, ce qui pourrait éventuellement se faire si nous trouvions le bon modèle", explique Julien Sidonio.
En attendant, la marque poursuit également l'élargissement de son offre, après l'enfant en 2011 et la première licence chaussures début 2012, d'autres développements sous licences sont à l'étude. "Dès la deuxième saison nous pouvons dire que le lancement de la chaussure est un succès, affirme Julian Sidonio. Donc cela nous donne des idées... Les licences auxquelles nous songeons sont notamment la lingerie, la papeterie ou le parfum, dans le prolongement de l'univers très féminin de Molly Bracken", précise-t-il.
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