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18 mars 2014
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Monette sauvée in extremis

Publié le
18 mars 2014

La marque de lingerie "Monette Paris", née il y a un an à Bourg-en-Bresse avec d'ex-salariées de Lejaby, a trouvé un repreneur après avoir été placée en liquidation judiciaire jeudi, a-t-on appris mardi auprès de la fondatrice de la marque, Assya Hiridjee.

Assya Hiridjee au lancement de Monette. Photo AFP


Le tribunal de commerce de Paris a validé lundi une offre de reprise émanant d'un industriel "luxembourgeois" actif dans l'informatique et la robotique, a-t-elle précisé. L'homme d'affaires aurait repris pour 120 000 euros les actifs mais pas les droits de la marque.

En revanche, la nouvelle entité, dans laquelle il apporterait au total plus d'un million d'euros et où il serait majoritaire, détiendra une licence mondiale de dix ans pour exploiter la marque Monette. Dans un communiqué, Arnaud Montebourg a salué la reprise de cette société par 7 Fashion, présidée par Adrian Diaconu.

Selon Assya Hiridjee, l'industriel "a eu un coup de cœur pour la marque et a repris la totalité du personnel et des actifs". Monette Paris compte 37 salariés, dont 13 ex-Lejaby à Bourg-en-Bresse et neuf autres dans le bureau de style à Paris. Assya Hiridjee, sœur des co-fondatrices de la marque de lingerie Princesse Tam Tam, avait relancé fin 2012 l'atelier des ex-Lejaby à Bourg-en-Bresse, promouvant la fabrication française, avec le soutien d'Arnaud Montebourg.

L'entreprise a en effet reçu de l'Etat une aide à la réindustrialisation d'un montant de 620 000 euros et Bpifrance avait garanti ses crédits bancaires.

Mais la société a dès le départ manqué de fonds propres: "ça a été la faiblesse de ce projet, mais aujourd'hui ce problème est réglé", estime celle qui restera directrice de la marque.

Les ex-ouvrières de Lejaby ont connu des sorts variés sur plusieurs sites en Rhône-Alpes depuis la liquidation de l'entreprise fin 2011. A Villeurbanne, la fondatrice des "Atelières", qui en avait réembauché cinq, a annoncé début mars devoir mettre la clé sous la porte, faute de financement des banques. Une souscription publique a depuis été lancée pour tenter de relancer l'entreprise, dont les associés se réunissent vendredi en assemblée générale.
Avec AFP

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