Pour ses premiers résultats semestriels consolidés en norme IFRS, Montaigne Fashion Group (MFG) annonce un recul de l’activité, mais, malgré tout, des résultats opérationnels courants stables.

Irène van Ryb automne-hiver 2008/2009

Le groupe annonce ainsi un résultat net de 407 000 euros, et un résultat opération qui attendrait les 515 000 euros. Et si le bilan dénote un recul des ventes du prêt-à-porter féminin, MFG assure que celui-ci serait partiellement compensé par la hausse des ventes streetwear de Stéréo Panda avec + 218 % à 416 000 euros, soit 16 % du chiffre d’affaires total.

La direction se félicite de la cession du droit de bail de l’avenue Montaigne, qui aurait dégagé une plus-value d’environ 1,8 million d’euros, ainsi que de l’amélioration de la structure financière du groupe. Les fonds propres atteindraient en effet 1,482 million d’euros, en hausse de 77 %, tandis que la dette s’établirait à 416 000 euros dont 335 000 euros d’obligations convertibles.

« Dans un environnement qui restera encore pendant plusieurs mois pénalisé par la crise économique et financière, la direction met d’ores et déjà en place un plan d’économies visant à réduire les charges de fonctionnement d’environ 800 K€ pour l’exercice à venir et se fixe comme objectif prioritaire le retour à l’équilibre d’exploitation dans les conditions actuelles de marché », annonce le groupe.

L’année 2008 aura été mouvementée pour MFG. Notamment avec les plaintes du créateur Franck Sorbier. Lors de ce qui devait être son défilé haute couture, le 2 juillet dernier, celui-ci a en effet accueilli les invités dans un Cirque d’Hiver seulement peuplé de croquis représentant ses créations. Une action menée en réaction au manque de moyens que lui alloueraient le Montaigne Fashion Group, ce dernier ne lui permettant plus de développer ses collections.