Anne-Sophie Savenier
2 mars 2016
Myrine repense le rythme de ses collections
Anne-Sophie Savenier
2 mars 2016
Nouveau rythme de livraison, développement du segment comfy lounge, projets à l’international… Myrine, la griffe créée en 2010 à Anvers par la fratrie Fouyn, composée d’Ingrid, Peter et Johan, multiplie les projets pour gagner de la croissance.
La griffe destinée aux femmes de 35 ans et plus proposera ainsi dès l’été 2016 des collections actualisées en cours de saison via des capsules.
« Il faut s’adapter au marché et apporter de la nouveauté dans nos magasins comme chez nos partenaires multimarques. L’idée est donc à travers ces capsules de rester au plus proche de la tendance. Depuis le début, nous analysons les tendances et en sélectionnons deux à trois par saison pour élaborer des collections qui flattent toutes les silhouettes… Nous allons continuer sur cette lancée, mais en allant plus loin ! » explique Ingrid Fouyn, la cofondatrice de la marque.
Outre cette évolution dans les plannings de livraison, Myrine entend également développer, pour l’hiver 2016, le segment du comfy lounge. Robes, tuniques, pantalons élastiques ou encore leggings stylés vont ainsi prendre plus de place dans les collections.
« C’est un segment qui enregistre une belle progression et nous devons être capables d’écouter nos clientes, déclare Ingrid Fouyn. Aujourd’hui, elles veulent des vêtements dans le vent pour un porté au quotidien, mais aussi adaptés à une journée cocooning à la maison. C’est ce que nous leur proposons. »
Forte de cette nouvelle stratégie, Myrine, qui enregistre 480 points de vente, dont plus de 200 en France (son plus gros marché), entend donc multiplier les ouvertures de boutiques à l’enseigne.
« En 2015, nous avons déjà ouvert à Knokke puis à Dijon (en franchise) et nous comptons continuer sur cette lancée puisque deux ouvertures sont prévues cette année en Belgique. Nous espérons également ouvrir à Paris et Amsterdam en 2017. A terme, l’idée est d’être représentée dans les principales capitales européennes », précise la cofondatrice de la marque.
Enfin, Myrine n’en oublie pas pour autant l'e-commerce, qui représente aujourd’hui 5 % de son chiffre d’affaires. La marque mise ainsi sur ce dernier pour approcher de nouveaux marchés comme les Etats-Unis cette année. En revanche, sa stratégie est claire, le développement du commerce en ligne se concentrera sur les marchés vierges de tout partenaire BtoB.
« Ils nous ont accompagnés depuis le début, il est donc hors de question que nous leur fassions concurrence. Nous voyons l'e-commerce comme un levier de croissance pour des marchés sur lesquels nous ne sommes pas encore présents ou qui sont difficiles à approcher via le commerce physique », explique Ingrid Fouyn.
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