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4 juil. 2013
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Mytsuko (marque Alain Weiz), en liquidation judiciaire, vient de faire l'objet d'un plan de cession

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4 juil. 2013

La marque pour femmes de grande taille, Alain Weiz, est bien présente au salon Who’s Next qui ouvre ses portes ce samedi 6 juillet. Mais cela a bien failli ne pas pouvoir se faire. L’entreprise Mytsuko dont elle fait partie s’est retrouvée en mai dernier en liquidation judiciaire.

Elle vient d’être rachetée par une société pilotée par l’homme d’affaires Albert Knafo, Alora, qui lui assure ainsi un avenir. L’officialisation du rachat est tout récent puisque daté du 19 juin dernier. "Cela nous permet de poursuivre l’activité et je suis toujours à la tête de la marque", souligne Alain Weizman, le dirigeant de Mytsuko.


Sans nul doute, la crise et la météo ont certes participé aux difficultés de cette PME située sur une niche du secteur du prêt-à-porter femme. Mais, toujours selon Alain Weizman, les problèmes de remboursement liés au LBO qu’a connus l’entreprise en 2005 ne sont pas étrangers à la liquidation judiciaire.

A l’époque, la société de capital investissement EPF Partners, présent par ailleurs dans Garella, Bazarchic, etc., avait acquis une participation minoritaire, de 35%, dans le cadre d’un LBO, selon Alain Weizman. Tout se passait bien et Mytsuko était en pleine croissance.

A la fin des années 2000, elle annonçait un chiffre d’affaires réalisé à 50% à l’export. En 2008, elle avait même signé un contrat de licence pour la Chine prévoyant l’ouverture de 50 points de vente sur cinq ans et un contrat de distribution sélective pour la Russie et CEI, prévoyant là aussi l’ouverture de magasins à l’enseigne.

Toujours à cette période, Alain Weiz était présent en enseigne sur 3 boutiques en nom propre et 15 boutiques partenaires dont 3 à l’étranger. Le réseau multimarque portait sur environ 350 points de vente en France et plus de 400 à l’international. Des données provenant de documents issus de l’entreprise.

Sans nul doute, Mytsuko a été fortement touchée par la crise née en 2008. Et ne s’en est pas vraiment remise depuis. C’est ainsi que, selon Alain Weizman, Mytsuko aurait eu de plus en plus de mal à faire face aux échéances du LBO.

Il est vrai par exemple que, sur l’exercice 2010-2011, clos à fin novembre, la société a enregistré une perte nette de 1,17 million d’euros pour un chiffre d’affaires de 5,2 millions d’euros. Sur 2009-2010, le chiffre d’affaires approchait des 6 millions d’euros pour un résultat positif de 468 700 euros.

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