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17 avr. 2013
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Nathalie Chouraki (Kazachok): "En licence, on ne peut pas faire de tout avec tout"

Publié le
17 avr. 2013

Nathalie Chouraki

Le salon Kazachok Licencing Forum tient ces 17 et 18 avril à la Halle Freyssinet (Paris XIIe) son édition anniversaire. Au départ simple séminaire, le rendez-vous est devenu en dix ans un rendez-vous incontournable du marché français de la licence. L’occasion de revenir avec sa directrice associée, Nathalie Chouraki, sur la mutation du rendez-vous, mais également sur l’évolution d’un univers de la licence où les marques n’hésitent plus à se lancer.

FM: Comment est né ce concept de salon de la licence, marché dont la particularité est d’être très éparse ?
NC: La grande réussite du forum c'est d’être devenu un salon. Alors qu’à l’origine on savait que la profession ne voulait pas de salon. On avait construit un programme de séminaire avec l’idée de réunir des gens qui travaillent dans le même monde, la licence, mais dans des univers très différents, comme la chaussure, la lunette, l’alimentaire... Puis les professionnels ont voulu plus. D’une journée de séminaire avec 7 exposants, qui sont toujours présents aujourd’hui, le forum a évolué vers un salon. C’est devenu un salon comme je les ai connus il y a 25 ans, et où on faisait vraiment du business, sans se contenter de venir voir.

FM: Quels types de demandes avez-vous de la part des exposants ?
NC: Comme on ne traite pas le forum comme un salon classique, nous réunissons tous les exposants après chaque session pour un debrief. On s’y félicite de tout ce qui va bien, mais surtout on y note ce qui ne va pas. Cela aboutit à un changement de couleur des stands, à une réorganisation des horaires, à d’autres dispositions. J’étais par exemple contre l’installation d’un système d’annonce par haut-parleurs, mais cette année il y en a un car c’était une demande. Et parce que l’on sait que, si les exposants sont contents, les visiteurs seront là.

FM: Quelles ont été les grandes évolutions qui vous ont marquée, en dix ans ?
NC: Une ouverture vers les marques adultes, avec toujours une gestion basée sur le mode d’une marque enfant. Avant, une marque adulte était une marque pérenne, patrimoniale, installée… Depuis 4-5 ans, nous voyons beaucoup de marques à destination des adultes sur des secteurs vraiment pas habitués à gérer de la licence, et qui se retrouvent à gérer des marques de divertissement pour des marques issues de la télévision, mais pour l’adulte. Cela a notamment commencé avec l’émission télévisée de décoration D&Co. La marque adulte s’éclate de mieux en mieux dans la licence.

FM: Quelle est désormais la place de la mode dans la licence ?
NC: Elle est toujours très forte, avec plusieurs catégories. Il y a les marques qui s’adressent au moyen de gamme, multimarques et corners, qui ont une vraie volonté de se développer en licence: Kaporal, Freegun, BeSomeone… Des marques qui viennent d’horizons différents mais qui, pour autant, se développent par le biais de la licence. Et il y a les marques plus haut de gamme qui continuent d’utiliser la licence, mais qui s’ouvrent désormais à de nouveaux univers. Les marques "premium" font ainsi généralement l’accessoire, le parfum, la lunette, et puis c’est tout. Et bien elles en viennent désormais à s’ouvrir à de nouveaux produits. Et, même si les volumes sont ridicules, elles se montrent quand même intéressées car cela les médiatise sur un autre réseau. C’est long, c’est lent, mais elles commencent à voir ces possibilités. Peut-être est-ce notamment parce que leur marché va moins bien.

FM: Quelles évolutions voyez-vous pour les dix prochaines années ?
NC: Ces marques vont utiliser leur patrimoine et leurs références sur d’autres secteurs, en faisant très attention, bien sûr. Sur les marques enfant, c’est déjà le cas. Mais cela va se "nettoyer". Toutes les licences ne peuvent pas marcher et, petit à petit, il y en a qui vont disparaître, c’est de bon ton. Cela ne veut pas dire qu’elles sont mauvaises, mais qu’elles ne sont pas adaptées à ce développement-là sur certains produits. Un personnage qui éclate les audiences à la télévision, il est dans sa volonté première. Si les t-shirts ne marchent pas, ce n’est pas grave: en licence, on ne peut pas faire tout avec de tout. Le consommateur est devenu moins riche, plus réfléchi dans ses achats. Donc on va sentir un frein. C’est un cycle, c’est normal. Et dans dix ans, ça ré-éclatera.

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