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Publié le
15 avr. 2013
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Nathalie Célia (Bucherer): "Notre priorité, c'est de faire rêver"

Publié le
15 avr. 2013

Le megastore de la haute joaillerie, Bucherer, vient d'ouvrir boulevard des Capucines à la place de l'ancienne boutique Old England. Bientôt, Omega et Tag Heuer ouvriront dans des emplacements voisins, tandis que les horlogers et joailliers de la rue de la Paix et la place Vendôme renforcent leur présence face à la hausse de la demande des marchés émergents. FashionMag.com a rencontré Nathalie Célia, directrice générale de Bucherer France.

FashionMag.com: A Paris, Bucherer s’adresse-t-il uniquement aux clients des marchés émergents ?
Nathalie Célia: Nous ressentons en effet l’engouement sans précédent d’une clientèle provenant des pays émergents qui aura tout le confort nécessaire pour entrer dans l’univers de la haute horlogerie et de la haute joaillerie. Mais nous n’oublions pas la communauté de connaisseurs français, qui représente notre client historique à qui nous souhaitons ouvrir les bras. Ils sont à nos yeux tout aussi importants que les nouveaux clients étrangers à la recherche d’un produit d’exception. Par ailleurs, notre clientèle locale historique a très certainement besoin d’être rassurée, dans un contexte d’incertitude économique. Bucherer, premier distributeur d'horlogerie en Europe, les inclut aussi dans son invitation à rêver et à s’offrir une part de ce rêve.

FM: La clientèle des pays émergents est-elle encore novice en la matière ?
NC: Pas tout à fait. Nous observons qu’une partie de ces nouveaux clients est très avertie et riche d’une connaissance de plus en plus aiguisée. Cette population connait très bien le monde de la haute horlogerie et son histoire.

Bucherer ouvre au public dès 8 heures du matin. Photo Bucherer


FM: A quoi ressemble le profil du personnel de vente chez Bucherer ?
NC: Nous avons recruté et formé une trentaine d’employés, qui sont tous salariés Bucherer France La filiale que je dirige depuis 2012 a été créée spécifiquement pour cette ouverture. Leur mission sera de susciter un "moment Bucherer", ce supplément d’âme qui correspond à la philosophie de la maison, jusqu’au service après-vente puisque nos artisans horlogers sont présents dans la boutique. Nos profils de vendeurs ont été retenus pour leur savoir-être, leur générosité et leur capacité d’empathie. Des profils atypiques, très internationaux, qui connaissent bien la haute horlogerie mais parfois la découvrent également. C’est le cas des équipes formées dans notre Bucherer Academy à Lucerne, qui a formé un mois durant le personnel sur notre savoir-faire technique. Ensuite, chaque marque présente est intervenue dans la formation avec ses propres spécificités: chaque marque véhicule son esprit, son savoir-faire dans son espace.

FM: L’achat compulsif en haute horlogerie existe-t-il ?
NC: Il peut y avoir des achats compulsifs, des coups de foudre, car les montres sont des objets d’artisanat rares. C’est tout à fait possible car il existe une relation très charnelle, souvent filiale, entre un client et sa montre. Ce qui nous importe le plus, c’est de répondre à la demande du client, et de nous montrer tout aussi accessibles envers cette clientèle étrangère. C’est pourquoi nous ouvrons dès 8 heures du matin, afin de répartir les flux tout au long de la journée, selon les habitudes des visiteurs. Le jeudi soir, les clients parisiens qui travaillent pourront venir découvrir notre offre jusqu’à 21 heures.


FM: L’arrivée de Bucherer impacte tout le quartier rue de la Paix-Opéra et pourrait menacer la clientèle des grands magasins du boulevard Haussmann, entend-on souvent…
NC: Nous ne calquons pas notre stratégie par rapport aux activités des alentours mais en nous basant sur notre propre savoir-faire. Quant aux mouvements annoncés par d’autres maisons horlogères dans le quartier, nous avons la chance d’en être l’un des moteurs. Nous sommes très fiers de participer à la création d’un pôle d’intérêt pour la haute horlogerie et la haute joaillerie et d’installer l’idée que si l’on doit acheter une montre ou un bijou, c’est vers ce quartier de l’Opéra-Vendôme qu’il faut se tourner.

FM: Vous dirigiez précédemment les ventes des accessoires et du luxe au Printemps. L’euphorie actuelle pour l’horlogerie et la joaillerie est-elle comparable avec l’explosion des accessoires ?
NC: On a pu assister à un boom similaire avec l’accessoire il y a quelques années, je pense notamment aux Japonais longtemps friands de maroquinerie Louis Vuitton. Dans le secteur des montres, les profils sont bien plus divers. On parle plus d’une dizaine de langues chez nous: allemand, portugais, russe, coréen, japonais, chinois, arabe… Nous sommes organisés comme dans une montre, chaque personne est à sa place, afin que le mécanisme puisse révéler son histoire. C'est grâce à cette dynamique que se crée la transmission.

FM: A quel taux de transformation vous attendez-vous ?
NC: Notre priorité, c'est surtout de faire rêver un client qui entre chez nous. Beaucoup de gens avant d’aller au théâtre, seront susceptibles de visiter la boutique par curiosité. Nous voudrions les emmener dans un voyage horloger qui ne se concrétisera peut-être pas par un achat immédiat. Notre but est avant tout d’instaurer une confiance avec le client pour que dans le futur, ce dernier s’en souvienne et envisage de revenir un jour.

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