AFP
14 févr. 2014
New York : les zombies de Marc Jacobs clôturent la Fashion week
AFP
14 févr. 2014
NEW YORK, 14 fév 2014 (AFP) - En talons aiguille dans la neige, le petit monde de la mode a mis un point final jeudi à la Fashion week de New York, avec les défilés de Ralph Lauren, ovationné, Calvin Klein et Marc Jacobs. Les défilés de Marc Jacobs sont toujours un spectacle, et celui qui clôturait la Fashion week, après quelque 300 défilés et présentations, n'a pas fait exception à la règle, avec ses zombies diaphanes sous un ciel lourd de faux nuages.

Coupes au carré identiques, teint transparent, sourcils décolorés et lèvres couleur bronze, des silhouettes minimalistes et souvent monochromes (gris, bronze, terre) ont défilé dans une sorte de labyrinthe, alors qu'une voix d'outre-tombe répétait à l'infini "les jours heureux sont de retour".
Les silhouettes étaient vêtues de longues robes de laine fendues portées sur un pantalon assorti, de pulls et pantalon de laine jusqu'au sol, de hauts de soie ultra transparente et de robes fluides magnifiquement volantées.
Robes à paillette sur des pantacourts de tweed, énormes blousons ultra courts en fourrure complétaient le défilé, le premier depuis que Marc Jacobs a quitté Vuitton pour se reconcentrer sur sa marque.
Le plus new-yorkais des créateurs français, J. Mendel, a également présenté sa collection, toujours très élégante, au Lincoln Center. Ses fourrures, tradition familiale oblige, étaient très travaillées, recolorées, dans des verts, rouges, noirs, avec aussi beaucoup de cuir.
Dans un loft de TriBeCa, Francisco Costa pour Calvin Klein a offert une femme parfaitement adaptée au temps new-yorkais, dans des grands manteaux confortables, des bottines lacées genre Doc Martens, des robes de laine un peu grunge et de jolis plissés.

Dans les défilés cette semaine, beaucoup de fourrure, d'écossais, de grands manteaux, de longs pulls confortables à la maille extrêmement travaillée, des silhouettes un peu gitanes, et une femme mariant extrême féminité avec des pièces du vestiaire masculin.
La fourrure y était retravaillée, recolorée. "Il y a tout un travail d'artisanat magnifique, avec des mélanges avec le cuir, des mélanges avec le poil, des mélanges de couleur, des effets graphiques", a déclaré à l'AFP Nicole Fischelis, directrice de la mode pour le célèbre grand magasin new-yorkais Macy's, qui a assisté à plus de 50 défilés en cinq jours.
L'écossais était présent en force chez de nombreux créateurs.
"On a vu aussi beaucoup d'effets de brillance dans toutes les collections", a souligné Nicole Fischelis, "des effets métalliques et de brillance, que ce soit des gris, des tons d'argent ou des tons d'or".
Elle souligne aussi "le côté tailleur, revu et corrigé, tous les mélanges masculin-féminin. (...) On mélange les choses, les styles de vie, complètement opposés, par exemple un manteau d'homme sur une robe lingerie. Le manteau est en prince de Galles ou en écossais, la robe est très très raffinée".
Pour la mode plus sportive, Amérique oblige, beaucoup d'anoraks, parkas, pantalons style jogging revus et corrigés, beaucoup aussi de matières de nouvelles technologies, genre néoprène.
Dès vendredi, Londres prend le relais pour sa semaine de la mode, avant Milan et Paris.Par Brigitte DUSSEAU
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