Anne-Sophie Savenier
8 févr. 2016
Nice Things débarque aux Etats-Unis
Anne-Sophie Savenier
8 févr. 2016
Renforcement de l’offre chaussures, de l’enfant et accélération de son développement international avec une arrivée sur le marché américain : Nice Things débute l’année 2016 sur les chapeaux de roues.
La griffe espagnole s’implante ainsi aux Etats-Unis via une trentaine de clients, dont Anthropologie. Il s’agit d’une première approche pour Nice Things, dont la collection printemps-été 2016 devrait débarquer en magasins dans les semaines qui viennent.
« Les Etats-Unis sont pour nous un véritable levier de croissance, mais nous devons beaucoup travailler le marché car il est difficile. Pour la femme, nous avons fait appel à un agent et pour l’enfant à un distributeur. En termes d’implantation, nous visons en priorité les concept stores, pour autant, nous restons ouverts à d’autres types de magasins. Nous allons faire les choses à notre rythme car c’est un véritable challenge », explique Anna Camprodon, responsable commerciale de la marque.
Outre ce développement international, la griffe espagnole, dont la France reste le principal marché, travaille également sur son offre.
Cet hiver, Nice Things a ainsi lancé une collection de chaussures, dont la majorité des modèles était en cuir et réalisée en Espagne. Composée de six modèles, déclinés en différents coloris, la ligne qui était destinée au retail et au wholesale s’étoffe pour l’été 2016.
« Nous avons pour habitude de travailler pas à pas, explique Anna Camprodon. Sur l’hiver, la collection de chaussures a très bien marché et nous avons eu beaucoup de réassort. Nous avons donc décidé de renforcer la collection cet été en proposant deux modèles de plus, soit huit modèles au total, déclinés en différents coloris. Côté prix, nous maintenons notre positionnement avec des paires vendues entre 69 et 129 euros. L’idée à terme est de séduire les détaillants spécialisés. »
Enfin, même si la femme représente encore 85 % de son chiffre d’affaires, Nice Things ne compte pas pour autant négliger l’enfant et le bébé, qu’elle a lancés en 2011. C’est la raison pour laquelle la marque a décidé d’élargir son offre en proposant dorénavant pour le bébé des pièces allant de 0 à 24 mois, contre 0 à 18 mois dans le passé. Du côté de l’enfant, les tailles ne changent pas (du 4 au 14 ans), cependant, le style évolue.
« Nous proposions un style assez enfantin, surtout pensé pour les 4 à 6 ans, qui séduisait beaucoup les mamans, un peu moins les fillettes plus grandes. Nous avons donc revu nos collections pour qu’elles correspondent plus aux attentes des filles entre 8 et 10 ans, mais tout en gardant l’esprit "naïf" et mignon qui fait notre succès. A terme, nous espérons que cela aura un impact positif sur le chiffre d’affaires que nous aimerions voir doubler dans les deux années qui viennent », explique la responsable commerciale de la marque.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 FashionNetwork.com