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20 mars 2013
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Nick Robertson (Asos): "Le lancement en Chine va rompre avec les traditions"

Publié le
20 mars 2013

FashionMag.com: Le printemps 2013 verra Asos ouvrir consécutivement une filiale en France et une en Allemagne. Où en sont vos projets en Chine ?
Nick Robertson: Nous programmons le lancement d’Asos sur les marchés chinois et russe à la fin du mois d’octobre 2013. Pour la Russie, tout sera piloté depuis notre quartier général en Grande-Bretagne. Pour la Chine, nous allons rompre avec notre modèle traditionnel, puisque nous implanterons une structure commerciale indépendante avec son propre centre logistique et son propre stock, qu’elle gèrera avec une plateforme technologique spécifique. En termes d’offre, nous allons installer Asos progressivement et prudemment sur ce marché, en proposant d’abord une sélection de 5000 références au lieu des 60 000 actuellement disponibles partout ailleurs.

Nick Robertson veut amener Asos en Chine de façon progressive.


FM: Les résultats semestriels d’Asos sont en hausse sur son marché intérieur comme à l’international. Qu’en est-il du marché français spécifiquement ?
NR: Les ventes en France sont également en hausse de façon continue depuis l’ouverture du site français (en 2010, ndlr). Ce marché, comme vous le savez, arrive en tête des marchés européens d’Asos après la Grande-Bretagne. C’est pourquoi nous sommes heureux de bénéficier du talent de notre première équipe dédiée. Les achats restent pilotés par nos équipes britanniques, mais se verront optimisés grâce aux enseignements tirés sur le terrain par la nouvelle équipe française issue du marketing et de la communication. Nous connaîtrons ainsi mieux les consommateurs en France et en Allemagne, et pourrons ainsi resserrer les liens qui nous unissent.

FM : Le contenu éditorial du futur site français va s’adapter aux spécificités locales. La sélection de marques va-t-elle donc se franciser, elle aussi ?
NR : Nous allons en effet accueillir plus de griffes françaises, mais pas seulement pour les proposer au public français mais au reste du monde. La condition reste la même pour toutes les marques que nous distribuons : parler aux twentysomethings fans de mode du monde entier.

FM : L’application mobile du magazine d’Asos, FashionUp, sort en version française le 25 mars. Êtes-vous en mesure de quantifier les bénéfices concrets de cet outil sur les ventes d’Asos?
NR : En effet, mais cela n’est pas la vocation première de l’application, ni d’Asos magazine, qui est plutôt d’installer Asos comme la première destination en ligne des jeunes fans de mode. Par la suite, le but est en effet de récolter les fruits de cette association positive entre commerce et contenu. Pour parler chiffres, nous enregistrons à l’heure actuelle près de 20% de notre trafic général via mobiles, et tout porte à croire que ce chiffre atteindra 30% dans un futur proche.

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